Algérie

Les occupants demandent leur relogement



Plusieurs dizaines de citoyens du bidonville d'Aït Ben-Amar, relevant de la commune d'Aïn Lahdjar, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ont protesté, hier, devant le siège de la wilaya, afin d'interpeller les pouvoirs publics sur le problème de leur recasement.Selon certains protestataires, une dizaine de familles, soit une soixantaine de personnes, habitent toujours dans des maisons datant de l'ère coloniale. "Nos conditions de vie sont catastrophiques et lamentables", dira un villageois. Un autre lui emboîtera le pas en déclarant : "Nous sommes enclavés. Nous n'avons ni réseau d'assainissement ni route, et l'unique salle de soins dont nous disposons est toujours fermée. Pis encore, nos maisons risquent de s'effondrer sur nos têtes à tout moment !"
Et d'ajouter : "Les responsables de la commune d'Aïn Lahdjar refusent de nos accorder les aides des programmes de soutien à l'habitat rural, sous prétexte que nous ne sommes pas propriétaires des terrains. Ils nous refusent également de bénéficier des logements sociaux au chef-lieu de la commune ! C'est vraiment l'impasse, nous ne savons plus à quel saint nous vouer." D'autres manifestants ont également souligné qu'ils "végètent" dans des conditions qu'ils qualifient de misérables. "Aucun des responsables ne veut nous écouter, ni le P/APC ni le chef de la daïra d'Aïn Bessem. L'action de rue est le dernier recours pour nous. Nous pensions que le wali interviendrait pour nous extirper de ce cauchemar qui n'a que trop duré", dira un autre citoyen parmi les protestataires.
RAMDANE B.


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