Algérie

"Les observateurs vont dans des pays en crise"




Il a expliqué la non-venue des équipes d'observateurs de l'ONU et du NDI pour surveiller la présidentielle.Généralement, les observateurs de l'Organisation des Nations unies (ONU) et du NDI se rendent dans des pays en crise pour surveiller les élections, «ce qui n'est pas le cas de l'Algérie».C'est en ces termes que le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a expliqué la non-venue des équipes d'observateurs de l'ONU et du NDI pour surveiller la présidentielle qui aura lieu le 17 avril prochain. S'agissant de l'Union européenne, le ministre des AE a expliqué que cette dernière a son propre agenda. «Ils ont préféré se rendre en Egypte et en Mauritanie où se déroulera la présidentielle en juin prochain».M. Lamamra s'exprimait en marge du lancement de la salle des opérations pour le suivi du vote de la communauté nationale établie à l'étranger qui a commencé dans la matinée d'hier, et qui s'étalera jusqu'au 17 de ce mois. «Les experts de l'Union européenne ont déjà assisté à un scrutin en Algérie, ils ont fait leur rapport, donc ils connaissent la situation dans notre pays», a-t-il ajouté.Dans la matinée d'hier, M. Lamamra a procédé au lancement de la salle des opérations pour le suivi du vote de la communauté nationale établie à l'étranger.Il a ensuite présenté un exposé devant les observateurs représentant des organisations régionales et internationales, présents en Algérie pour suivre l'opération électorale sur les procédures et moyens mis en oeuvre par l'Etat pour le bon déroulement du scrutin.La salle des opérations de suivi du scrutin à l'étranger installée au ministère des Affaires étrangères constitue l'interface avec les représentations diplomatiques algériennes à l'étranger, le ministère de l'Intérieur et les deux Commissions de supervision et de surveillance de l'élection présidentielle, a expliqué le ministre des Affaires étrangères.Ce scrutin qui est «incontestablement un moment fort dans la vie du peuple algérien», selon le ministre, est encore une fois une occasion pour «le raffermissement des liens entre la composante de la communauté algérienne installée à l'étranger et le reste des Algériens vivant sur le territoire national», a relevé M.Lamamra, saluant la communauté à l'étranger. Il a ajouté que cette communauté a toujours eu «un apport significatif et a toujours été aux avant-postes des sacrifices consentis et des résultats réalisés». Aussi, a-t-il appelé ces Algériens à se rendre massivement aux urnes le 17 avril. «J'invite avec fraternité l'ensemble des compatriotes à aller voter et jouir de leurs droits de citoyenneté et faire du 17 avril une grande fête nationale», a convié M.Lamamra. 115 postes diplomatiques et consulaires sont mobilisés à l'effet d'assurer le bon déroulement de ce scrutin, a-t-il dit, rappelant que 398 bureaux de vote sont mis à la disposition de la communauté nationale à l'étranger, dont 52 sur le territoire français. Le nombre des électeurs enregistrés parmi la communauté nationale à l'étranger s'élève à 1.00285, dont 80,81% sont inscrits en France. Ils représentent 5% du corps électoral global, a encore noté le ministre des Affaires étrangères.Les présidents des commissions nationales de supervision et de surveillance de la présidentielle et les présidents des missions d'observations d'organisations régionales et internationales ont assisté au lancement de l'opération. Ces observateurs et experts proviennent de l'Organisation des Nations unies (ONU), de la Ligue arabe, de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE).




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