Les nouvelles techniques chirurgicales évitant le recours à la chirurgie conventionnelle sont de plus en plus appliquées en Algérie, a indiqué mercredi dernier, à Alger, le Pr Abdelhakim Gaachi, du service néphrologie de l'hôpital Mohamed-Seghir-Nekkache de Ain Naâdja. «Nous constatons que la tendance du traitement se fait vers le traitement mini-invasif où le recours à la chirurgie conventionnelle est de moins en moins utilisé. Ce sont des techniques qui sont utilisées en Algérie, et par des médecins algériens», a souligné le Pr Gaachi lors des 42e Journées médico-chirurgicales de l'Armée nationale populaire (ANP). La chirurgie mini-invasive repose sur l'utilisation d'un endoscope -composé d'un tube optique muni d'un système d'éclairage-, introduit dans l'organisme par une toute petite incision, voire même glissé par les voies naturelles. Il a précisé que l'objectif de cette rencontre est notamment «d'affiner notre technique et d'échanger nos expériences. Nous cherchons à être orientés par quelqu'un qui a plus d'expérience», a-t-il expliqué. Concernant l'ordre du jour de cette rencontre prévue sur deux jours et à laquelle participent des conférenciers civils et militaires algériens et étrangers, il a précisé que le programme s'articule autour de trois principaux thèmes. Il s'agit de l'hypertension artérielle (HTA), où les intervenants débattront des moyens de prendre en charge et voir comment éviter les complications que peut provoquer cette pathologie «fréquente aux conséquence graves sur l'organisme», et ce, à travers les nouvelles techniques de traitement, a-t-il expliqué. Le deuxième thème porte sur la médecine dentaire, qui «connaît une avancée considérable», a relevé le Pr Gaachi, expliquant «qu'actuellement les gens ne se contentent pas d'avoir une dentition saine, mais se préoccupent aussi du coté esthétique». A cet égard, grâce au développement des techniques chirurgicales et les moyens sophistiqués dans ce domaine, les praticiens peuvent répondre aux demandes des patients et les satisfaire, a-t-il indiqué. S'agissant du troisième thème, à savoir l'urologie, il a souligné qu'il s'agit «d'une spécialité qui connaît, elle aussi, d'importants progrès en matière de technologie où la chirurgie conventionnelle est de moins en moins utilisée», citant à titre d'exemple l'endoscopie qui traite la majeur partie des infections bénignes de la vessie ou de la prostate. «Nous avons les moyens qui permettent de traiter les lithiases urinaires dans 95% des cas sans recourir à la chirurgie», a-t-il affirmé. Le Pr Gaachi a cité également l'incontinence urinaire chez la femme, dont le traitement ne nécessite pas la chirurgie conventionnelle. Parmi les autres techniques récentes, il a évoqué aussi la célio-chirurgie, qui est à son début, pour le traitement de certaines affections bénignes et d'uropathies malformatives. Par ailleurs, en plus de ces trois thèmes de ces journées, le programme comporte des communications libres qui touchent à de multiples spécialités, telles que la neurochirurgie, l'ORL, la chirurgie maxillo-faciale ou la chirurgie cardio-vasculaire, a indiqué, en outre, le spécialiste, ajoutant que des prix seront décernés aux meilleures communications.
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Posté Le : 21/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : APS
Source : www.latribune-online.com