Le communiqué rendu public à l’issue de l’audition consacrée au secteur de l’industrie ne fait aucune allusion aux privatisations.Dans la foulée de ses critiques sur l’impact des investissements étrangers et des privatisations sur l’économie nationale, le chef de l’État, au cours de l’audition consacrée au secteur de l’industrie, tenue mercredi dernier, a posé les nouvelles règles générales en matière d’engagements des opérateurs nationaux et étrangers dans le pays. Le principe de sélectivité est mis en avant. “Les investisseurs potentiels devront à l’avenir tenir compte du plan national de développement économique et des besoins de création d’emplois du pays. Le principe d’équilibre régional compte également.”
En ce sens, le chef de l’État a ajouté que le régime des avantages accordés aux investissements doit servir de levier incitatif à l’orientation des capitaux vers les projets et les régions que nous entendons promouvoir. “Le gouvernement doit entamer l’élaboration de listes flexibles pour les secteurs d’activités désormais saturés.” De façon plus précise, les engagements des investisseurs nationaux et étrangers doivent “coller” à l’objectif de l’état de relance de l’appareil de production et de maintien d’une croissance durable.
Dans ce contexte, la mise à niveau des entreprises de production devient une priorité. La modernisation de l’outil de production appelle à des partenariats avec des entreprises possédant un savoir-faire avéré, suggère le communiqué rendu public, à l’issue de l’audition. En ce sens, les ouvertures de capital des entreprises publiques concernées s’effectueront au profit des firmes étrangères présentant ces critères et des investisseurs privés locaux.
Concernant le foncier, c’est la concession qui est privilégiée. L’Aniref dispose déjà d’un portefeuille de terrains d’assiette aux projets d’investissements assez conséquent, contribuant à faciliter l’accès des opérateurs au foncier. Ce régime est cependant contesté par le patronat qui y voit une source de spéculation à travers des offres aux enchères, rendant prohibitif le mètre carré pour les véritables investisseurs. Le texte fait état d’une augmentation des projets déclarés : 11 497, soit deux fois plus qu’en 2006. Mais il ne fournit aucun détail sur la qualité de ces investissements, ni du nombre d’emplois prévisionnels à créer. De même, le texte ne fait aucune allusion au bilan des privatisations. Les informations restent tronquées.
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Posté Le : 27/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Khaled R.
Source : www.liberte-algerie.com