À une dizaine de jours du coup de starter face à l'USM Bel-Abbès dans un chaud derby qui promet, plusieurs dossiers restent encore en suspens au Mouloudia d'Oran. Il faudra pourtant les régler afin de ne pas altérer ce vent d'optimisme qui commence à souffler doucement sur la bâtisse mouloudéenne.La première de ces affaires est d'ordre administratif, à savoir, comment débloquer au plus vite la subvention de deux milliards de centimes allouée par le wali d'Oran à même d'éponger les dettes de la CNRL et officialiser la qualification des quatorze recrues estivales' "Vu que le wali Mouloud Cherifi est en congé, il faudra voir du côté du Trésor public pour que cette enveloppe nous soit octroyée le plus tôt possible. Il y a un délai fixé par la LFP (aujourd'hui, ndlr) qu'il ne faudrait surtout pas dépasser sous peine de devoir composer sans les éléments recrutés" notait, à ce sujet, un membre de l'administration oranaise. Habitué à qualifier ses recrues dans les ultimes heures du marché estival des transferts, le Mouloudia a de l'expérience dans le domaine, raison pour laquelle personne ne s'inquiète au club ! L'autre affaire qu'il faudrait régler est, par ailleurs, liée au transfert de Brahim Boudebouda au Chabab de Constantine.
Ne figurant pas dans les plans du nouvel entraîneur Si Tahar Cherif El-Ouazzani, le polyvalent défenseur s'est, ainsi, engagé en faveur du CSC sans pour autant avoir résilié son contrat avec le MCO qui court jusqu'à l'été 2020. "Boudebouda n'a pas encore résilié son contrat. Il n'a pas, non plus, bénéficié d'un bon de sortie de la part de la CRL. On ne sait pas comment il a fait. Mais pour nous, il ne pourra pas jouer avec le CSC s'il ne résilie pas son engagement contractuel qui le lie pour encore une saison au Mouloudia d'Oran", commentera, à ce propos, un responsable du club d'El-Hamri. L'autre "épine" que l'actuelle direction du MCO voudrait enlever avant que la situation ne s'envenime davantage est, du reste, liée à l'équipementier Kelme. Plusieus différends concernant certaines clauses du contrat, le retard dans la livraison de certains produits et l'incompatibilité d'humeur avec son premier responsable caractérisent, pour le moment, cette relation de travail renouvelée il y a peu mais qui ne devrait, visiblement pas, durer aussi longtemps que prévu.
Rachid BELARBI
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Posté Le : 08/08/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Belarbi
Source : www.liberte-algerie.com