Algérie

Les nouvelles mesures de l'IAAF



L'Association internationale des Fédérations d'athlétisme (IAAF) a fixé l'ensemble des règles régissant le processus de qualification des athlètes aux prochains Jeux olympiques (JO) de Tokyo en 2020, pour les 1900 places disponibles pour les épreuves d'athlétisme.Réuni en session ordinaire, le Conseil de l'IAAF a dévoilé les contours du processus de qualification qui démarrera pour certaines épreuves à partir du 1er janvier 2019 avec une fenêtre de qualification qui se terminera le 29 juin 2020, soit un mois avant le début des épreuves dans la capitale japonaise. Alors que chaque pays pourra inscrire un maximum de trois athlètes et une équipe de relais par épreuve, toute nation n'ayant pas d'athlètes qualifiés pourra demander la qualification d'un ou d'une de ses représentants dans une épreuve, sauf les épreuves combinées, le 10 000m et le 3 000m steeple. Comme avant chaque compétition internationale, l'IAAF fixera d'ici au 1er novembre 2019 les minima impératifs en vue d'une qualification pour les épreuves des Jeux olympiques de Tokyo. Mais selon les règles qu'elle a mises en place, ce ne sera pas le seul moyen de se qualifier pour les JO-2020. En effet, l'IAAF a instauré une deuxième voie pour aller à Tokyo qui passe par le classement mondial à l'issue de la fenêtre de qualification. Reste le cas particulier des relais et notamment celui du 4x400m mixte où huit des 16 places seront automatiquement distribuées aux finalistes des Championnats du monde de Doha, en 2019. Les huit places restantes seront accordées en fonction d'un classement basé sur les deux meilleurs temps de chaque nation. La liste définitive des athlètes qualifiés pour les Jeux olympiques sera publiée le 1er juillet 2020 avant l'allocation des quotas restants entre le 2 et le 5 juillet 2020.
Par ailleurs, l'IAAF a érigé un ensemble de nouvelles règles dans son système de naturalisation des sportifs de la discipline, afin de freiner la fuite des talents. Ainsi, l'athlète ne sera pas autorisé à changer de nationalité avant l'âge de 20 ans. Et même en cas de naturalisation, il devra patienter trois ans au minimum avant d'évoluer sous ses nouvelles couleurs dans un championnat international. Le nouvel encadrement sur la naturalisation stipule, en outre, qu'un athlète ne peut changer de nationalité qu'une seule fois dans sa carrière. Pour harmoniser toutes ces règles et veiller à leur application, l'IAAF a initié la création d'une Commission d'examen des dossiers des athlètes. Cette commission veillera par ailleurs à ce que le pays d'accueil offre à l'athlète en question tous les droits de citoyenneté. Avec ces réformes, l'IAAF espère ralentir au mieux l'exode des talents, notamment des pays africains vers ceux du Golfe ou la Turquie. Un mal qui ronge également d'autres secteurs du sport africain, dont le football.


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