Algérie

Les nouveaux élus face à la réalité du terrain



Maintenant que les nouveaux présidents des Assemblées communales ont été installés, dans leur quasi-majorité, les nouveaux élus sont attendus par la population sur beaucoup de dossiers, allant des petits soucis quotidiens aux projets de développement, à l'arrêt depuis longtemps.Après l'installation des APC, c'est au tour de leurs premiers responsables, les maires en l'occurrence, d'être installés à leur poste à Jijel. Cette mission n'a pas été de tout repos, puisqu'elle a engagé des alliances et des jeux de coulisses qui n'ont pas fait que des heureux au sein des listes sorties vainqueurs des élections du 27 novembre. Toutefois, à la commune du chef-lieu de wilaya, et grâce aux alliances tissées, c'est le FLN qui s'est adjugé le poste de P/APC. Boukhmis Belhimer, et comme prévu, qui est arrivé, en termes de voix recueillies, deuxième sur la liste de ce parti, a été élu à ce poste. Cadre bancaire de son état pour avoir occupé le poste de directeur d'agence de la BEA (Banque extérieure d'Algérie), il a été installé officiellement à son nouveau poste par le wali Abdelkader Kelkel jeudi dernier.
Ex-élu, lors du mandat précédent à l'APC de Jijel, il semble être animé d'une volonté de bien mener cette mission, tout en étant conscient des difficultés qui l'attendent. "Il y a beaucoup de choses à faire. Je promets des actions ; la mission n'est pas facile, mais elle n'est pas impossible", nous-a-t-il confié, avant même qu'il soit officiellement porté à la présidence de cette APC. À Taher, l'autre grande commune de la wilaya de Jijel, et comme prévu depuis quelques jours, c'est un élu sur une liste indépendante qui a été désigné pour occuper le poste de P/APC, également grâce à des alliances. Boulaârouk Boualem, cadre postal de son état, est appelé à occuper ce poste pour les cinq ans à venir. Sa mission, qui ne sera certainement pas de tout repos, sera de maintenir la cadence de développement et de remettre de l'ordre dans cette APC, souvent confrontée à des tiraillements. Pour ce qui est de l'APC d'El-Milia, dont la gestion a longtemps causé des soucis aux citoyens et aux autorités de la wilaya, irritant au plus haut point ces dernières, c'est un cadre des services de l'urbanisme et gestionnaire à la direction des équipements publics qui a été porté à la présidence de l'APC.
Son élection n'a toutefois pas fait que des heureux, d'autant que c'est, jusqu'à la dernière minute, son concurrent direct, Tarek Ghioua, un jeune élu sur une liste indépendante, qui était partant pour occuper ce poste. Un revirement de dernière minute, vécue telle une trahison par ses partisans, a privé ce dernier de présider aux destinées de cette APC. "Les jeunes n'ont pas le droit de rêver", ont dénoncé des voix qui ont regretté ce revirement.
Toutefois, son rival, Omar Mekkiou, élu sur la liste du parti les nationalistes libres, qui a remporté la dernière bataille des coulisses, semble avoir fait un certain consensus de par son expérience, faisant de lui un homme du terrain. Dans les autres APC, les élections et l'installation des nouveaux P/APC se sont déroulées sans accrocs notables, sauf qu'il reste encore à trouver des solutions pour les communes qui n'ont pas pu s'entendre sur le nom de leur futur premier responsable. C'est le cas notamment des communes de Ziama Mansouriah, d'Oudjana et de Bordj Thar, où l'on attend une décantation pour la désignation de l'heureux élu au poste de P/APC.


Amor Z.


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