Algérie

Les nouveaux diplômés crient à l'injustice



Les nouveaux diplômés crient à l'injustice
De nouveau, l'opération de délivrance des autorisations d'installation d'officines pharmaceutiques au chef-lieu de la wilaya soulève le courroux des nouveaux diplômés qui n'hésitent pas à parler de « blocages injustifiés ». En effet, une soixantaine de pharmaciens attend, depuis août dernier, la régularisation de leur situation après la décision de la direction de la Santé et de la population (DSP) d'ouvrir 38 nouvelles officines dans la ville de Sidi Bel Abbès. « A partir du mois d'août 2009, la DSP a dégagé un quota d'agréments pour l'ouverture d'officines. Pour la remise des agréments, la direction de la santé a demandé d'aménager les locaux et de fournir un dossier administratif comprenant le bail de location et l'attestation d'inscription au conseil de l'ordre régional de Tlemcen », explique Farid, jeune pharmacien qui a sacrifié toutes ses économies pour se mettre en conformité avec la loi. Selon lui, même le conseil régional de l'ordre des pharmaciens s'est montré « réticent » à l'ouverture de nouvelles officines « en opposant, dit-il, son refus à l'inscription des nouveaux pharmaciens pour des raisons non déterminées ». La plupart des nouveaux diplômés en pharmacie affirment pourtant avoir déposé, dans les délais prévus, leurs dossiers auprès du conseil de l'ordre pour que soit entamée la procédure réglementaire d'inscription. Nos interlocuteurs, qui se disent victimes d'un litige entre la DSP et le conseil de l'ordre, déplorent la non-application de la circulaire ministérielle fixant les modalités d'exercice de la profession. Ils ne manquent pas également de rappeler que ce blocage leur a occasionné un préjudice financier certain puisqu'ils ont été contraints, tous, de démissionner de leur poste de travail pour se conformer à la décision d'ouverture (interdiction de cumul). Dans une lettre de protestation adressée au ministre de la Santé et au wali, les pharmaciens sollicitent les autorités compétentes afin de mettre un terme aux entraves bureaucratiques auxquelles ils sont confrontés depuis plus de trois mois.


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