Algérie

Les nouveaux bacheliers et le relevé de notes



Après la joie incommensurable ressentie après l'annonce des résultats du bac, les nouveaux bacheliers commencent un véritable parcours du combattant, même si, d'année en année, il devient un peu plus facile. Ainsi avec l'institution des préinscriptions puis des inscriptions définitives par internet, les futurs étudiants ne sont plus obligés de se déplacer et de faire la chaîne derrière des milliers d'autres. C'est déjà cela de gagné pour eux et ils en sont satisfaits. Pourtant, il y a toujours un problème qui les empêche d'être tranquilles: c'est celui du relevé de notes qui leur est remis en un seul exemplaire. Ils en font plusieurs copies qu'ils iront certifier à la mairie, mais souvent cela ne suffit pas et ils se retrouvent devant un problème presque insurmontable: lors de l'inscription à l'université, on leur exige l'original du relevé de notes et il ne leur reste que les copies certifiées et s'il leur arrive d'en manquer - car là où ils se rendent pour constituer un dossier, on leur demande deux ou trois copies - ils ne pourront plus les photocopier car les services de l'APC n'acceptent pas de certifier à partir d'une copie elle-même certifiée.

 Qu'ils aient raison ou pas, que la loi le leur interdise ou pas, là n'est pas la question ! Les étudiants qui n'auraient pas fait au moins une centaine d'exemplaires certifiés seront obligés de scanner le dernier qui reste en leur possession et là, ils enfreignent la loi car ils vont présenter un document administratif scanné qui ne comporte pas des cachets officiels réels. Certains propriétaires de cybercafés refusent de scanner ces documents mais d'autres le font et font payer plus cher les étudiants. Alors, pourquoi ne pas trouver une solution en leur permettant de garder l'original par exemple et d'accepter des photocopies certifiées ou de leur remettre deux ou trois relevés originaux. Cela éviterait beaucoup de problèmes et irait dans le sens de la politique prônée par l'enseignement supérieur pour faciliter les inscriptions des nouveaux étudiants, surtout que le temps leur est compté.




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