Algérie

Les nouveautés informatiques débattues à l'USTHB



De nombreux chercheurs algériens et étrangers et d'étudiants en mastère et en doctorat ont pris part au premier jour des travaux de ce colloque qualitatif qui se poursuivra jusqu'à demain.
L'ISPS 2011 est présidé par le directrice du département d'informatique de l'USTHB, le professeur Malika Boukala-Eoualalen, qui nous explique : «l'ISPS est le sigle en anglais de notre manifestation scientifique : International Symposium on Programming and Systems. Cette rencontre se fait une fois tous les deux ans depuis 1991, date du premier ISPS.» Selon notre interlocutrice, «ce rendez-vous est très respecté au niveau international. Il est impératif qu'il se tienne à  temps». «L'ISPS est entré dans la culture et les séminaires indispensables de l'USTHB. Même durant les années 1990, nous avons résisté et défié la horde terroriste en ramenant des spécialistes et des chercheurs occidentaux dans notre pays. La seule édition ratée a été celle de 1993», a-t-elle précisé. Ce séminaire de trois jours, coïncidant avec les festivités de la célébration du 37e anniversaire de l'ouverture de l'USTHB, a un but nettement scientifique : la présentation et l'évaluation de toutes les imposantes nouveautés dans le domaine de l'informatique au niveau universel. «Nous avons reçu une centaine de communications et nous en avons retenu 29 qui seront exposées et décortiquées par les participants dont des chercheurs, des enseignants, des étudiants et des professionnels de l'informatique», a souligné la présidente de l'ISPS qui rappelle, en outre, que «le principe du symposium se pose sur le regroupement de tous les spécialistes et les concernés par un domaine scientifique quelconque, de divers horizons et pays, pour confronter et conforter leurs acquis et leurs aptitudes scientifiques». L'édition de cette année est riche par son programme, ses thèmes retenus, la qualité des conférenciers et la manière d'exposer leurs communications. «Parmi les nouveautés de l'ISPS 2011, l'utilisation exclusive de l'anglais dans toutes les contributions écrites et les interventions orales des participants. Cela a été possible grâce au soutien actif de l'institut international IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers)», s'est réjoui le professeur Boukala-Eoualalen. Et d'ajouter : «A la fin des travaux, nous allons sélectionner les meilleures communications qui seront publiées dans des revues spécialisées et les trois meilleurs chercheurs seront récompensés par des prix d'encouragement. Nous avons décidé également de rendre hommage aux fondateurs de l'ISPS, à  leur tête le regretté Karim Benabadji.»
 


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