Algérie

Les non-dits de Benyounès


La presse indépendante ne semble pas avoir trouvé grâce aux yeux du leader de l?UDR qui était jeudi dernier à Bouira pour l?installation du bureau fédéral de son parti et qui en a profité pour donner une conférence de presse. Il semble pour lui qu?elle n?a pas joué à la lettre son rôle qui est d?être objective. La preuve : son rôle durant la dernière présidentielle. « La presse était dans un oued et l?opinion dans l?autre. » Amara Benyounès, le chef de ce nouveau parti, qui attend toujours son agrément, a procédé à l?installation du bureau fédéral de l?UDR à Bouira.En plus du tort impardonnable que Louisa Hanoune présente, à ses yeux, de partir en guerre contre la privatisation des entreprises que lui Amara Benyounès appelle de tous ses v?ux, elle a aussi le tort, plus grave, de militer et défendre une idéologie complètement obsolète. Et de s?étonner du crédit qu?une trotskiste puisse trouver chez nous, alors que partout ailleurs dans le monde le mépris et l?indifférence enveloppent ce courant politique. Tout cela dit, sans citer, bien sûr une seule fois nommément Louisa Hanoune. « Benchicou a été lâché... » Le mot est lâché par Amara Benyounès, et il faut être vraiment né de la dernière pluie pour ne pas deviner par qui. Mais l?allusion à la presse indépendante est claire et cette dernière ne perdra rien pour attendre : le jour où celui qui a été offert en sacrifice pourra parler, il faut s?attendre à du grabuge.
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