Algérie

Les non-bénéficiaires de logement marchent sur la wilaya



Les non-bénéficiaires de logement marchent sur la wilaya
Deux mouvements de protestation ont été organisés jeudi : la marche des non-retenus dans la liste des présélectionnés à un logement social et le sit-in des ex-gardes communaux.Les marcheurs ont été reçus au cabinet du wali où ils ont exprimé leur désarroi du fait qu'ils remplissent les conditions requises et qu'ils ne se sont pas retrouvés dans les listes. Des explications leur ont été données pour les ramener à la raison. Leurs interlocuteurs leur ont expliqué que dans le programme du mois de mai il y aura une nouvelle liste de 2 400 nouveaux sélectionnés et que vers la fin de l'année, il y aura un quota de 2 000 logements sociaux qui seront réceptionnés et qui seront distribués. Soit 6 000 logements pour la seule commune de Djelfa. Les gardes communaux se rassemblent devant la wilaya Les gardes communaux, qui sont venus de toutes les communes (distantes entre 50 et 274 km), étaient plus de deux cents, presque tous portant des kachabias, disciplinés, se tenant dans un coin pour ne pas être aperçus par les passants, comme pour défendre l'administration. C'est la remarque qui nous a été faite par le chauffeur de taxi qui nous accompagnait : «Malgré tout ce qu'ils ont subi, ils continuent d'aimer l'Algérie. Après presque deux heures de sit-in, une délégation a été reçue par le représentant du wali à qui elle a remis une plateforme de revendications. Les correspondants des médias suspendent leur mouvement Le mouvement de protestation d'une partie des correspondants et journalistes annoncé a été suspendu. Le sit-in avec grève de la faim d'une partie des correspondants et journalistes n'a pas eu lieu comme nous l'avions annoncé dans notre édition de jeudi dernier. Les correspondants des wilayas de l'intérieur du pays qui devaient venir à Djelfa pour se solidariser avec leurs confrères n'ont pas fait le déplacement. D'où un report de la fondation d'une coordination des correspondants de journaux et médias. En ville, on n'en parle que de cela et d'un quota de cinq logements qui leur a été attribué. Certains parlent de trois logements et d'autres dénoncent cette action si attribution de quota il y a. Nous avons posé la question à une source sûre de la wilaya de Djelfa pour confirmer ou infirmer l'attribution de quota aux correspondants ; nous avons eu la réponse suivante: «Il n'y a aucun quota pour qui que soit. Tous les dossiers ont été étudiés de la même façon. Les correspondants qui s'estiment lésés introduisent un recours comme le reste des citoyens et nous leur assurons l'étude comme l'ensemble des recours.» Bien que pour cette question de logement reste un droit à une vie décente, les correspondants et journalistes ne doivent en aucun cas payer à la place des maîtres chanteurs, même ceux qui se trouvent en leur sein. Les journalistes et correspondants sont les meilleurs défenseurs des pauvres et des biens collectifs ou privés. On ne doit pas perdre cette noble tâche de vue et ce principe déontologique comme fondement. On ne doit jamais imiter la mafia du logement et on doit continuer à la dénoncer jusqu'à ce que la justice dans toutes ses formes s'instaure et soit la base de la bonne gouvernance. Les ex-commerçants de l'informel reviennent à la charge A Aïn Ouassera, les ex-propriétaires des tables du commerce informel revendiquent le retour à la case de départ, soit «tahtaha». Ils estiment qu'ils ne réalisent plus les mêmes bénéfices qu'avant le recasement dans le nouveau marché et veulent revenir à la situation initiale. Ils se sont déplacés vers le centre de prise en charge dédié aux handicapés. Ce centre dépend de la direction des affaires sociales. Le wali a été invité pour commémorer la fête anniversaire du 14 mars, celle des handicapés. Nous nous excusons pour ne pas avoir couvert cet événement cette année. Les ex-propriétaires des tables du commerce informel ont fait une intrusion forcée et voulu se faire entendre et faire prendre la décision par le wali afin de les autoriser de revenir sur les lieux du l'ex-marché informel au même endroit, Tahtaha. Il a refusé de dialoguer avec eux en leur disant que s'il est à Aïn Ouassera c'est pour rendre heureux les handicapés et partager leur joie, et qu'il ne doit pas user du temps qui leur est accordé pour traiter un sujet qui n'est pas au programme. Il a écourté sa visite du centre. A la suite de quoi les commerçants de l'informel ont organisé un mouvement inopiné et décidé de bloquer la RN01, à l'entrée nord de la ville d'Aïn Ouassera. Ils ont installé des barricades avec des plaques de zinc et mis le feu à des pneus. L'événement a duré pendant près de deux heures. Ils ont été convaincus par les gendarmes et les policiers et levé leurs barricades. Ils revendiquent le retour au même endroit Tahtaha et arguent que le nouvel endroit n'est pas fréquenté par les acheteurs du fait qu'il soit éloigné. Ils déclarent que plusieurs autres commerçants ont déclaré faillite et que les magasins sont faits de tôles galvanisées.




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