Algérie

Les néo-harkis reviennent cette semaine



Un colloque a été organisé par une ONG qui s'intitule «Riposte Internationale» et la députée du Parti communiste français (PCF), Marie-George Buffet. Ce colloque se voulait comme une occasion pour aborder «la situation politique et des droits humains en Algérie, à l'Assemblée nationale française», selon les dires de ses organisateurs.Mais le vrai contenu et les tenants de cette rencontre dans l'enceinte de l'Assemblée nationale française, n'était autre que la volonté effrénée de ces «invités» de choix pour exiger et appeler «l'Etat français à diligenter une enquête internationale et intervenir en bonne et due forme pour renverser le gouvernement en place». (sic).
Ce sont des déclarations émanant depersonnes cooptés par des réseaux et des officines étrangères et néocolonialistes. Leurs accointances avec des organisations étrangères dont l'agenda «printaniste» et interventionniste ne souffre d'aucun soupçon.
D'ailleurs, le qualificatif donné à ces personnes, qui sont présentées comme protagonistes de la scène populaire en Algérie suscite l'hilarité et des attitudes burlesques de la part de la majorité des Algériens qui les qualifient juste comme «traîtres à la nation».
Il s'agit de Salah Dabouz, Pierre Audin, Ilyas Lahouazi, Ali Ait Djoudi, Hacene Hirèche, Idir Ounnoughene, Athmane Bessalem, Abdelaziz Ould Ali, Faiz Moon, Youcef Amazigh, Madjid Benchikh et Rachid Malaoui. Il n'y a pas que ces sinistres noms, il y en a d'autres dont la vassalité est criarde et sans ambages à l'égard de leur mère patrie, la France.
Le colloque de la honte et de la lâcheté a servi comme réceptacle pour les nouveaux supplétifs et des légionnaires dont l'objectif est de voir le scénario libyen se réaliser en terre algérienne pour en finir avec la haine qu'ils vouent à la patrie et sa souveraineté.
Les sherpas du néocolonialisme et des visées interventionnistes en Algérie ont essayé de faire dans le profil bas devant les caméras, des visages émaciés, les yeux sombres. Pour ainsi dire, la traîtrise les dominait d'une manière manifeste.
Les interventions quémandées par les instruments du néocolonialisme et les mercenaires à la solde des puissances étrangères et de l'impérialisme, ont été caractérisées par des lamentations jusqu'à courber l'échine pour solliciter leur mère patrie de faire quelque chose pour «déloger le régime algérien et le renverser», toute honte bue.
On entendait les anciens patriotes qui ont vécu la période coloniale comment ils décrivaient le personnage du harki et les supplétifs de l'administration coloniale. Mais cette fois, on les a vus de nos propres yeux comment ils se sont comportés devant une sherpa nommée Marie-George Buffet, une députée communiste gagnée par la «cause» hideuse des séparatistes du MAK et tutti quanti.
Les Malaoui et les Benchikh et autres, se présentent par leur qualité de «démocrates», une démocratie épaulée par l'Otrn et ses succédanés.
L'exemple d'une démocratie interventionniste est incarné par le sbire des officines étrangères, Hacene Hirèche. Ce porteur d'eau de l'impérialisme et du néocolonialisme est allé jusqu'à dire que «On compte beaucoup sur le soutien de nos amis français contre le régime algérien avant. Sans porter l'affaire algérienne sur la scène internationale la répression ne va pas s'arrêter», a-t-il tonné.
Un autre dont le caractère d'«érudition» en droit international public est censé lui apprendre les fondamentaux inhérents à la souveraineté des pays et l'inviolabilité de leurs indépendances. Il s'appelle Madjid Benchikh, présenté comme professeur émérite et doyen de la faculté d'Alger. Il est allé jusqu'à dire que «La souveraineté qui est envisagée par l'Etat algérien n'est pas la bonne. Elle est anachronique, c'est une souveraineté selon laquelle un Etat peut, sur son territoire faire tout ce qu'il veut. Cette souveraineté c'est ce qu'on enseignait dans nos facultés sur ce qui se passait au XIXème siècle. Mais tous les enseignants ajoutaient que cette souveraineté n'existe plus. Elle est mise en échec d'abord par la Charte des Nations unies parce qu'il y a le droit des peuples à disposer d'eux- mêmes», le summum de la trahison au nom d'un éclectisme sciemment entretenu pour justifier les thèses interventionnistes et d'ingérence dans les affaires internes des Etats.
Il faut dire que tous ceux et toutes celles qui étaient présents à ce colloque de la trahison, ont sollicité leur mère patrie, la France, a accélérer la cadence de la pression contre le gouvernement algérien et pousser la dynamique jusqu'à l'intervention pure et simple.
D'ailleurs, la sherpa du PCF, la députée Marie-George Buffet, a compris le message de la cinquième colonne qui était invitée dans l'enceinte de l'Assemblée nationale française en soulignant que «à l'initiative de l'ONG Riposte Internationale et de la députée Marie-George Buffet, un colloque s'est tenu à l'Ässemblée nationale avec les acteurs et actrices du mouvement du peuple algérien pour la démocratie, pour renverser un pouvoir autoritaire».
Tout est dit, pas besoin d'interprétation et de lecture en filigrane ou entre les lignes.
La lâcheté et la trahison n'ont pas besoin de masque ou d'interprète. Il suffit de voir les visages hideux et mortifères de ces quidams précités pour avoir une idée obscène et putride de la notion de la trahison à outrance.


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