Les négociations «sont au point mort», selon le syndicat

«Il n'y a plus aucun contact entre les grévistes et la direction depuis la veille du lancement du mouvement de protestation», ajoute M. Hamamouche, cité par l'AFP. Avant la grève, il y a eu entre les deux parties des «négociations très poussées sur la revalorisation des salaires» des quelque 900 hôtesses et stewards de la compagnie, selon lui. «Nous avons entamé des négociations avec le secrétaire général de la compagnie, Nourredine Terbak, qui a demandé un délai de deux mois pour mettre en application l'accord auquel nous étions parvenus» a-t-il ajouté. «Nous étions sur le point de tout régler et de tourner la page, mais à  la dernière minute, tout a été annulé et, à  ce jour, nous en ignorons les raisons», dit le président du syndicat, affirmant que les discussions trébuchent sur le statut du personnel navigant qui veut àªtre aligné sur celui des pilotes. «Pour le moment, nous avons le même statut que le personnel exerçant au sol. Un débutant touche 120 euros et son salaire atteint à  peine 350 euros après 120 heures de vol», s'est-il plaint. «Quelque 95% des effectifs du personnel navigant ont suivi le mot d'ordre de grève», selon le président du syndicat, qui réfute les déclarations du PDG d'Air Algérie selon lesquelles «seules 200 personnes sont en grève».