Algérie

Les négociations piétinent'au 7e jour de débrayage Grève des conducteurs de train


Hier, en conformité avec la décision prise lors de leur AG, les conducteurs de train n'avaient pas repris le travail, mais un service minimum était assuré. Le bras de fer engagé entre l'administration et les conducteurs de train ne semble pas connaître d'issue.
En effet, selon un membre de l'organisation syndicale des conducteurs de train, depuis la réunion de jeudi, l'administration n'a pas engagé de discussion. «Nous sommes toujours en grève. Je rappelle que nous reprendrons le travail dès lors que des conditions de travail viables nous seront garanties. Nous ne voulons pas prendre en otage les usagers qui doivent comprendre que ce n'est pas par corporatisme que nous débrayons mais par soucis de préserver leurs vies et d'améliorer les conditions de travail à même d'éviter les accidents.
Par ailleurs, nous souhaitons que notre entreprise soit aux mains de responsables compétents, qu'elle ne soit pas dans cet état», nous indique-t-il, ajoutant déplorer l'attitude de l'administration qui joue la montre. Aussi, ce dernier nous a révélé qu'hier un émissaire non officiel, vraisemblablement un inspecteur du ministère des Transports, était venu au dépôt d'Alger afin de s'enquérir de la situation. Les conducteurs de train lui ont soulevé les problèmes qui concernent leur corporation ainsi que ceux du secteur dans son ensemble. «Une discussion à bâtons rompus a été engagée.
Certaines observations sur la gestion de l'entreprise l'ont interpellé. Par la suite, nous avons appris que le dialogue n'a pas été vain puisque le secrétaire général du ministère des Transports nous a téléphoné afin de convenir d'un rendez-vous dans la journée. Ce qui signifie que nos revendications sont prises au sérieux par la tutelle.» Hier dans l'après-midi (15h), les grévistes attendaient toujours un signe du ministère. «Nous craignons qu'il y ait eu des interférences pour saboter le dialogue engagé au plus haut niveau. L'administration se dérobe, elle ne veut pas assumer ses responsabilités.
Les problèmes sont sur le terrain et le bilan financier catastrophique prouve la véracité de nos propos. Tant que nos revendications ne seront pas satisfaites, nous observons la grève. Ce n'est pas un simple arrêt de travail comme veut le faire croire l'administration. Beaucoup d'enjeux entourent nos doléances. Nous espérons que la situation s'améliore car nous souhaitons que notre entreprise participe au développement du pays et qu'elle préserve les vies de ses usagers et des employés», souligne-t-il.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)