Algérie

Les négociations dans la dernière ligne droite



Les négociations dans la dernière ligne droite
Deux semaines après la conclusion de l'accord cadre, les discussions vont reprendre le 21 avril, au niveau des experts et des vice-ministres pour sceller définitivement le sort du nucléaire iranien dans un esprit de « compréhension et de rapprochement et non de pressions ». Dans un entretien accordé à quatre quotidiens espagnols, l'annonce faite par le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, renouvelle les promesses d'un « accord très proche ». En voici la recette : des « pas irréversibles » iraniens en échange de « pas irréversibles » de l'autre partie. La levée immédiate des sanctions, voulues progressives par les 5+1, est une condition sine qua non. « Cela peut prendre quelques semaines pour permettre aux deux parties de préparer la mise en ?uvre de l'accord, mais les sanctions seront levées le jour où l'accord sera contresigné par le Conseil de sécurité », a encore détaillé, selon El Pais, le chef de la diplomatie iranienne, balayant d'un revers de main les craintes israéliennes et sûr de pouvoir surmonter « les difficultés en interne » traduites, récemment, par une levée de boucliers des élus, exigeant la diffusion de la « fiche détaillée » de l'accord du 2 avril. Dans l'autre camp, aux Etats-Unis, le droit de regard sur les négociations a été arraché au Congrès par les Républicains partisans d'une ligne dure prônant le démantèlement total des capacités d'enrichissement. La démarche, longtemps combattue par la Maison Blanche, ne suscite plus aucune inquiétude au secrétaire d'Etat, John Kerry, qui s'est voulu rassurant sur l'avenir des négociations. « Mardi dernier, un compromis a été trouvé à Washington au sujet du rôle du Congrès. Nous sommes confiants sur la capacité pour le président de négocier un accord et de le faire avec la capacité de rendre le monde plus sûr », a-t-il déclaré à la presse, à son arrivée à Lübeck (nord de l'Allemagne) pour une rencontre avec ses homologues du G7. La supervision par le Congrès est finalement acceptée par Obama, abandonnant le recours au veto et exigeant en contrepartie la réduction du délai de 60 jours autorisée pour la surveillance de l'accord.




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