Algérie

Les négociations avec le ministère de la santé échouent




Une rencontre qui n'aspire pas au dénouement de la situation puisque le ministère campe sur sa position en maintenant la fiche de vœux et invite les médecins spécialistes à  une séance plénière d'ici le mois de mai. Ce que les médecins qualifient de contradictoire : «A quoi servira la séance plénière pour le choix si des médecins ont déjà émis leur choix du poste ' Comment peut-on faire deux choses à  la fois d'autant que le délai de dépôt des dossiers est prévu le 30 avril '» Devant une telle situation confuse, les médecins ont décidé de boycotter le dépôt des dossiers à  la date fixée, à  savoir le 30 avril, et ont  organisé, hier, une assemblée pour décider des suites à  donner au mouvement de protestation jusqu'à ce que le système classique soit rétabli et dans la transparence. Les médecins appréhendent, d'ores et déjà, cette façon de faire qui ouvre la brèche à  des cafouillages qui poseront plus de problèmes sans régler la situation de la prise en charge des malades dans les zones enclavées.  Selon un représentant du collectif, la décision a été prise pour le boycott du dépôt des dossiers et le recours à  des actions de protestation est actuellement en discussion. A noter que des centaines de médecins fraîchement diplômés ont observé, la semaine dernière, un sit-in devant le siège du ministère de la Santé pour dénoncer l'opacité dans laquelle est désormais organisée l'affectation et le choix des postes dans les différentes wilayas dans le cadre du service civil, qui s'étale d'une à  quatre années selon les wilayas. Contrairement à  ce qui se faisait les années précédentes où le médecin spécialiste choisissait en séance plénière son poste de travail, il est aujourd'hui contraint de télécharger  sur le site du ministère de la Santé une fiche de vœux pour choisir une wilaya précise, sans àªtre sûr qu'un poste soit ouvert dans sa spécialité dans la région de son choix. Cette fiche doit àªtre déposée, par  la suite,  auprès des directions générales des centres hospitalo-universitaires.
Les médecins résidents, qui sont en grève depuis un mois, exigent, entre autres, l'abrogation de la loi portant service civil. Un système qui a montré ses limites et est voué à  l'échec.
 


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