Algérie

LES NEGOCIATEURS DE L'AZAWAD RENCONTRENT LES REPRESENTANTS DE LA SOCIETE CIVILE ALGERIENNEPour un soutien actif de l'Algérie


LES NEGOCIATEURS DE L'AZAWAD RENCONTRENT LES REPRESENTANTS DE LA SOCIETE CIVILE ALGERIENNEPour un soutien actif de l'Algérie
Des responsables du Mouvement national de libération de l'Azawad et du Haut Conseil pour l'Unité de l'Azawad ont rencontré, jeudi à Alger, des représentants de la société civile algérienne. Les membres de la délégation ayant signé l'Accord de Ouagadougou estiment que l'Algérie a un rèle important à jouer dans l'élaboration du futur statut du Nord-Mali.Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les notables de l'Azawad réclament l'aide de l'Algérie. Une sollicitation présentée, jeudi, par douze responsables du Mouvement national de libération de l'Azawad et du Haut Conseil pour l'Unité de l'Azawad lors d'une rencontre des représentants de plusieurs associations algériennes. «Nous aurions voulu venir avant en Algérie, mais nous ne pouvions pas faire de déplacement», a expliqué Mohamed Jerry Maïga, vice-président du Mouvement national de libération de l'Azawad. Pour Maïga, l'Algérie doit continuer à jouer son rèle de facilitateur dans le règlement du conflit au Nord-Mali. «L'Algérie s'est toujours attelée à trouver des solutions. Si l'accord d'Alger de juillet 2006 avait été appliqué par le gouvernement d'Amadou Toumani Touré, le Mali n'aurait jamais sombré dans la crise.»
Le responsable du MNLA ne cache pas ses craintes quant à une détérioration de la situation. «Depuis le 18 juin, date de la signature de l'accord de Ouagadougou, le pouvoir de Bamako a commis de nombreux actes qui risquent de compromettre la situation. Mais nous avons fermé les yeux sur de nombreux faits car nous voulons la paix. Nous sommes disponibles pour tout dialogue. Signer un accord, c'est bien, l'appliquer, c'est mieux», a souligné Mohamed Jerry Maïga.
De son cèté, l'ancien député Ibrahim Ag Mohamed Salah a démenti la thèse selon laquelle les autorités algériennes seraient «derrière les mouvements de rébellion au nord du Mali». «Tout ceci est faux. L'Algérie a toujours fait preuve de neutralité. Mais nous demandons aujourd'hui à l'Algérie d'accompagner les communautés de l'Azawad dans l'élaboration du futur statut juridique de la région».
Mahrez Lamari, président du Réseau algérien des Amis du peuple malien et du Front citoyen africain, a réitéré la disponibilité des associations algériennes à soutenir les populations de l'Azawad, notamment sur le plan de l'aide humanitaire. Sur le plan politique, la juriste Maya Sahli a souligné la nécessité pour toutes les parties de «gérer l'urgence et de préparer l'après-élection présidentielle».
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