Algérie

Les naufragés de la route 4eme paertie



Les naufragés de la route 4eme paertie
Le receveur et un passager entrent dans un village'
L'entrée du village apparaît : les premières maisons sont en ruine.
- C'est un village abandonné ' dit le receveur.
- Ce sont les premières maisons'
- Vous voulez vraiment entrer dans ce village '
Omar le regarde et sourit ironiquement.
- Vous avez peur '
- Non, bien sûr !
- Alors avançons !
Mais les autres maisons sont également en ruine. On trouve enfin une bâtisse qui semble tenir sur ses fondations. La lampe de Omar éclaire une lourde porte en bois sculpté, avec une plaque en fer.
- On ne pouvait pas mieux tomber : c'est le cabinet d'un médecin !
- Mais cette maison ne semble pas habitée !
Comme pour le démentir, on entend un bruit sourd.
- Il y a quelqu'un, dit Omar.
Il se met à frapper. Mais personne ne répond. Le receveur se met à crier :
- Aidez-nous, nous sommes tombés en panne !
Il lève la tête.
- Il y a une fenêtre'
Omar dirige le faisceau de sa lampe vers la fenêtre. Il lui semble que quelqu'un les regarde des interstices des persiennes. Le receveur a aussi cette impression.
- Il y a quelqu'un !
- Mais pourquoi ne répond-il pas '
Le receveur sursaute : il vient d'apercevoir une forme se glissant derrière une maison.
- Quelqu'un vient de passer !
Il se met à crier :
- S'il vous plaît, nous avons besoin d'aide !
Mais personne ne répond.
- Je suis sûr que j'ai vu quelqu'un'
- Ce n'est qu'une ombre'
- Une ombre ' Mais de qui ' dit le receveur avec angoisse.
Omar est embarrassé : lui aussi se sent mal à l'aise.
- Qu'allons-nous faire ' dit le receveur.
- Je crois que le village est réellement abandonné' Nous devrions repartir.
Ils rebroussent chemin. Ils doivent faire attention pour éviter les blocs de pierre qui encombrent les rues. Tous les deux s'arrêtent brusquement : ils ont la sensation d'être suivis. Omar se retourne : il n'y a personne !
- Vous aussi vous avez entendu le bruit de pas '
- Ce n'est qu'une impression, dit Omar, qui s'efforce de maîtriser sa peur.
- Pressons le pas, dit le receveur'
Il leur semble que la route s'est considérablement allongée. Enfin, ils aperçoivent la masse du bus, perdu dans la campagne.
(À suivre)
G. B.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)