Les nations disparues Grâce au barrage de Ma’rib, édifié à l’aide d’une technologie très avancée, les Sabéens devinrent détenteurs d’une grande capacité d’irrigation. La fertilité des terres ainsi obtenues, venant s’ajouter au contrôle des routes commerciales, permirent aux Sabéens de jouir d’un niveau de vie élevé. Malheureusement, ils se détournèrent d’Allah, envers Qui ils auraient pourtant dû se montrer reconnaissants pour tous les bienfaits mentionnés ci-dessus. Par conséquent, leur barrage s’effondra et ‘l’inondation du Barrage’ vint mettre un terme à toutes leurs réalisations dans cette vie.Après la catastrophe, la région devint peu à peu un désert, et les Sabéens perdirent la source essentielle de leurs revenus avec la disparition de leurs terres agricoles. Cette situation était une sanction pour l’ingratitude des gens et leur refus de croire en Lui. La société Sabéenne commença à se désintégrer et les habitants de cette région abandonnèrent leurs demeures pour émigrer vers l’Arabie du Nord, La Mecque et la Syrie. 6 Puisque l’inondation s’est produite après la composition de l’Ancien et du Nouveau Testaments, cet événement se trouve évoqué seulement dans le Coran. La cité de Ma’rib, autrefois prospère et aujourd’hui à l’état de ruines, constitue sans nul doute un avertissement pour tous ceux qui répéteront les mêmes erreurs que les Sabéens. Les Sabéens n’ont pas été les seuls à être frappés par une inondation en guise de châtiment. Dans le Coran, la sourate al-Kahf rapporte l’histoire de deux hommes, propriétaires chacun d’un jardin. L’un d’eux possédait un jardin vraiment imposant et productif, semblable à ceux que détenaient les Sabéens. Pourtant, il commit la même faute qu’eux: il se détourna d’Allah. Il pensa pouvoir s’attribuer la paternité des bienfaits dont il jouissait, c’est-à-dire qu’il considéra être la cause de son propre bien-être: «Donne-leur l’exemple de deux hommes: à l’un d’eux Nous avons assigné jardins de vignes que Nous avons entourés de palmiers et Nous avons mis entre les deux jardins des champs cultivés. Les deux jardins produisaient leur récolte sans jamais défaillir. Et Nous avons fait jaillir entre eux un ruisseau. Et il avait des fruits et dit alors à son compagnon, avec qui il discutait: ‘Je possède plus de bien que toi, et je suis plus puissant que toi grâce à mon clan’. Il entra dans son jardin, coupable d’injustice envers lui-même [de par sa mécréance]; il dit: ‘Je ne pense pas que ceci puisse jamais périr, et je ne pense pas que l’Heure viendra. Et si on me ramène vers mon Seigneur, je trouverai certes un meilleur lieu de retour que ce jardin’. Son compagnon lui dit, tout en conversant envers lui: ‘Serais-tu mécréant envers Celui qui t’a créé de terre puis de sperme et enfin Qui t’a façonné en homme? Quant à moi, c’est Allah Qui est mon Seigneur; et je n’associe personne à mon Seigneur. En entrant dans ton jardin, pourquoi ne dis-tu pas: ‘Telle est la volonté d’Allah! Il n’y a de puissance que par Allah’? Si tu me vois moins pourvu que toi en biens et en enfants, il se peut que mon Seigneur, bientôt, me donne quelque chose de meilleur que ton jardin, qu’Il envoie sur ce dernier, du ciel, quelque calamité, et que son sol devienne glissant, ou que son eau se perde dans les profondeurs, de sorte que tu ne puisses plus la retrouver’. Et sa récolte fut détruite, et il se mit alors à se tordre les deux mains à cause de ce qu’il y avait dépensé, cependant que ses treilles étaient complètement ravagées. Et il disait: ‘Malheur à moi! Que je souhaiterais n’avoir associé personne à mon Seigneur!’ Il n’y eut aucun groupe de gens pour le secourir contre la punition d’Allah. Et il ne put se secourir lui-même. En vérité, la véritable protection est du ressort d’Allah, le Vrai. Il accorde la meilleure récompense et le meilleur résultat» (Sourate al-Kahf:32-44) A suivre...
Posté Le : 23/11/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com