Algérie

Les nations disparues


Les nations disparues Ce barrage a bénéficié d’importantes réparations aux cinquième et sixième siècles de l’ère Chrétienne. Pourtant, cette restauration ne put empêcher l’effondrement de l’ouvrage en l’an 542. Cette catastrophe s’est traduite par ‘l’inondation du Barrage’ mentionnée dans le Coran, source de dégâts profonds: des centaines d’années de labeur des Sabéens disparurent soudain avec la destruction de vignobles et terres cultivées et jardins. Il est un fait avéré que le peuple Sabéen est entré dans une phase de récession suite à cet événement, et ce déclin amena la disparition de l’état Sabéen. L’Inondation d’Arim qui frappa l’Etat de Saba Lorsque nous examinons le Coran à la lumière des données historiques évoquées précédemment, nous constatons qu’il existe un réel accord. Les découvertes archéologiques et les données historiques vérifient ce qui est écrit dans le Coran. Les versets rappellent que le peuple de Saba a été détruit pour n’avoir pas écouté les exhortations de leur prophète et pour avoir rejeté la foi, faisant ainsi preuve d’ingratitude, et ce par le biais d’une terrible inondation. Cette inondation est ainsi décrite dans le Coran: «Il y avait assurément, pour la tribu de Saba, un signe dans leurs demeures: deux jardins, l’un à droite et l’autre à gauche. ‘Mangez de ce que votre Seigneur vous a attribué, et soyez reconnaissants envers Lui: une contrée agréable et un Seigneur Pardonneur’. Mais ils se détournèrent. Nous déchaînâmes alors contre eux Sailal-Arim (l’Inondation du Barrage), Et Nous leur changeâmes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris. Ainsi les rétribuâmes-Nous pour leur mécréance. Saurions-Nous sanctionner un autre que le mécréant?» (Sourate Saba:15-17) Comme il ressort de ces versets, les Sabéens vivaient dans une région réputée pour sa douceur, ses vignobles et ses jardins. Traversée par des pistes caravanières, le pays de Saba jouissait d’un niveau de vie enviable et était parmi les plus prospères de son époque. Dans une telle contrée, ce qui était attendu de ses habitants était: ‘Mangez de ce que votre Seigneur vous a attribué, et soyez reconnaissants envers Lui’, comme le précise le verset. Pourtant ils n’ont pas agi de la sorte. Ils pensèrent être à l’origine de leur prospérité, considérant que tout cela était venu grâce à leurs seuls efforts. Ils choisirent l’arrogance plutôt que la reconnaissance et, comme le Coran le déclare, ‘ils se détournèrent [d’Allah]’… Et parce qu’ils attribuaient à eux-mêmes tout ce qu’ils possédaient, ils perdirent tout. L’inondation du Barrage fit tout disparaître. Mawdudi a écrit dans son commentaire du Coran à propos de l’appellation ‘Sayl al-Arim’, qui est employée dans le Noble Livre pour désigner ce désastre: ‘Le vocable «arim», qui apparaît dans l’expression «Sayl al-Arim», est une forme dérivée du vocable «arimen», utilisé dans le dialecte de l’Arabie du Sud, et qui signifie «barrage, barrière». Dans les ruines exhumées lors des fouilles menées au Yémen, ce mot est apparu utilisé dans ce sens dans de nombreuses inscriptions; par exemple, dans celles qui furent réalisées après la restauration du grand mur de Ma’rib en 542 et 543, sous l’ordre du roi Ethiopien Ebrehe (Abraha), qui gouvernait aussi le Yémen, le mot «arim» est employé à plusieurs reprises pour désigner le barrage. C’est pourquoi l’expression «Sayl al-Arim» veut dire «une inondation désastreuse qui se produit après la rupture d’un barrage». Le verset: «Nous leur changeâmes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris» (Sourate Saba:16), décrit l’état du pays après la catastrophe. Après l’effondrement du Mur, les canaux d’irrigation creusés par les Sabéens se trouvèrent également détruits. Par voie de conséquence, la région qui était, auparavant, semblable à un vaste jardin, se trouva transformée en une jungle. Et il n’y eut dès lors plus de fruits autres que ceux, semblables à des cerises, portés par de petits arbustes’. L’archéologue Chrétien Werner Keller, auteur de l’ouvrage ‘Le Livre Saint avait raison’ (Und Die Bible Hat Doch Recht), reconnut que l’inondation d’Arim s’était produite selon la description du Coran, et il écrivit que l’existence d’un tel barrage et la destruction du pays entier suite à son effondrement prouvent que l’épisode Coranique relatif aux gens du jardin a bel et bien eu lieu. A suivre...
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