Les multiples suggestions du groupe Amenhyd GESTION DES CET, STATIONS D'EPURATION ET BARRAGES

«Tout le monde est convaincu que les opérateurs privés doivent se mettre en partenariat avec ceux du secteur public», a affirmé le P-DG d'Amenhyd.
Le traitement des déchets ménagers ainsi que la gestion des centres d'enfouissement technique, des barrages et des stations d'épuration suscitent, ces derniers temps, un intérêt particulier, aussi bien chez les autorités hiérarchiques, que chez les entreprises publiques et celles du secteur privé. Le groupe Amenhyd qui a réalisé en 2001 le premier centre d'enfouissement technique en Algérie, ne s'est pas mis en marge des événements en proposant une panoplie de mesures quant à apporter sa touche en s'impliquant davantage dans la gestion de ces infrastructures. Toutes les conditions sont, à cet effet, réunies.
Le P-DG du groupe, Djamel Eddine Chelghoum, l'a affirmé en déclarant que «tout le monde est convaincu que tout ce qui a été réalisé doit être géré, comme ils sont convaincus que les opérateurs privés doivent se mettre en partenariat avec ceux du secteur public». Ce qui semble avoir motivé l'entreprise à investir dans la gestion est, contre toute attente, la réussite de ses expériences menées conjointement avec les entreprises étatiques. «Amenhyd est en partenariat dans cinq projets avec des entreprises publiques», a indiqué Chelghoum Djamel Eddine. Et Tarik Ait Menguellet, responsable de communication du groupe, d'éclaircir encore mieux les ambitions d'Amenhyd en déclarant que «l'entreprise travaille pour l'environnement».
Le Salon international des équipements, des technologies et des services de l'eau est, dans sa 9e édition, dédié à l'hydraulique. Il permet le rapprochement du secteur de l'environnement et de l'eau, en offrant des espaces aux entreprises spécialisées, dans les deux domaines, pour un contact et un échange d'expérience pour un sujet devenu tendance à l'échelle mondiale. Il s'étend du 27 au 30 mai. Plus de 300 exposants, dont 50% d'étrangers, représentant 20 pays, y ont pris part. On y trouve des fournisseurs et distributeurs d'équipements et prestataires de services dans les domaines du traitement de l'eau et des eaux usées, de la distribution de l'eau, du traitement des pollutions industrielles, de l'analyse, mesure et contrôle de l'eau.
Le coup d'envoi du salon a été donné hier par le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. La nouveauté de cette année, le salon consacre un intérêt particulier au volet environnemental dont, entre autres, la collecte et la revalorisation des déchets d'énergie et industriels, un segment qui attire plus d'investisseurs. Sur un autre registre, l'eau ne risque plus de faire défaut dans les ménages d'Oran. La mégastation de dessalement d'eau de mer (Sdem) de la Magtaâ devra entamer les essais techniques à partir du 22 juin prochain tandis que sa mise en service est prévue au courant du mois d'août de cette année.
La mégastation qui a été réalisée par la société singapourienne Hyflux, a une capacité de production de 500.000 m3/jour, ce qui la place au rang de la plus grande station de dessalement au monde. Fait saillant, la wilaya d'Oran, qui a été déficitaire en eau potable pendant plusieurs décennies a, en dix années, réussi son passage vers une wilaya aussi riche qu'excédentaire. En 2013, la dotation brute par habitant est de 200 litres/jour.
L'alimentation en 24h/24 touche 99,7% de la population. Les besoins en AEP de la wilaya sont estimés à 325.000 m3/jour alors que la production avoisine les 350.000 m3. Oran dispose d'un réseau linéaire AEP de 2 773 km de conduites, 49 stations de pompage, 194 réservoirs, 73 forages et puits, 03 stations de dessalement, une unité de déminéralisation. L'eau, un problème résolu, le ton est donné à l'assainissement. Le wali d'Oran, Abdelmalek Boudiaf, a indiqué, hier, que «2013 sera l'année de l'assainissement, notamment dans la partie basse de la ville».