Algérie

Les moudjahidine victimes de la bureaucratie



Les moudjahidine victimes de la bureaucratie
15 000 moudjahidine menacent d'investir les rues de la capitale, dimanche prochain, dans le cas où le mutisme des autorités se poursuit.
Une décision annoncée, hier, par le bureau exécutif de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) de la wilaya d'Alger. A l'occasion d'une conférence de presse tenue au siège de l'organisation en présence des membres du bureau exécutif, le responsable de l'organique de l'administration et des finances Abdelmalek Mahious a dénoncé la «marginalisation des moudjahidine soutenue et intentionnellement entretenue par les pouvoirs publics et l'administration ; nous en avons ras-le-bol de la hogra, l'administration nous a ruinés». Le siège de l'ONM connaît depuis dimanche dernier des activités et des réunions de façon quotidienne des membres de l'organisation. Ces derniers ont accroché des banderoles au mur du siège, au boulevard Bouguerra d'Alger, dans la circonscription d'El-Biar demandant le respect des lois de la République et les principes de la Révolution nationale (1954-1962). De son côté, le secrétaire national de l'organisation a estimé que la situation délicate n'a que trop duré, «le sit-in tenu à l'enceinte de l'organisation doit être porté à la rue, y en a assez de cette misère», en précisant qu'il boycotte les célébrations du 1er Novembre. Au cours de cette rencontre, les intervenants ont soulevé les différents problèmes rencontrés par l'ONM, citant entre autre le siège de la wilaya qui est en litige avec une tierce personne, ainsi que la question des Nahiates dont les sièges sont détournés par les pouvoirs publics. A été soulevée la question de la conservation du patrimoine historique de la lutte de la résistance algérienne. Abdelmalek Mahious a, par ailleurs, dénoncé le désordre «indescriptible» qui règne au niveau du ministère des Moudjahidine. Les membres du bureau exécutif de la wilaya d'Alger de l'ONM précisent dans la liste des revendications dont nous détenons une copie qu'ils ont opté cette fois-ci pour la rupture des relations multilatérales, qui ne reprendront le dialogue que lorsqu'il sera mis définitivement fin aux tergiversations dans la prise de décision et au climat de méfiance et de suspicion entretenu à l'égard des représentants légitimes de cette frange de la population qui a libéré le pays.


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