Algérie

Les mots justes de Gaïd Salah



Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaireLe vice-ministre de la Défense nationale a démontré la nécessité d'inclure le module d'histoire au niveau de toutes les structures de notre appareil de formation.
Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, Ahmed Gaïd Salah, a présidé les travaux du colloque intitulé «la Doctrine militaire de la révolution de Novembre 1954». Lors de cet important évènement, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale, le chef d'état-major de l'ANP a prononcé une allocution dans laquelle, il ne manquera pas d'afficher le grand intérêt qu'accorde le Haut Commandement de l'Armée nationale populaire à l'histoire glorieuse de l'Algérie, devant les invités présents en force. Pour le vice-ministre, la Révolution de libération reste une page d'histoire importante d'où l'importance aussi d'organiser ce genre de colloques, quelques jours après la célébration, par le peuple algérien, de la fête de la Victoire. Dans ce contexte, le chef d'état-major de l'ANP souligne que «de prime abord, il m'appartient d'exprimer ma profonde gratitude de participer à cet important colloque, qui aborde la recherche et l'étude de la doctrine militaire de la Révolution de Novembre 1954, qui constitue un des aspects vitaux qui mérite toute l'attention et l'intérêt qui lui reviennent, considérant qu'elle est la source fondamentale des principes de la glorieuse Révolution de libération et le réservoir de ses hautes et nobles valeurs». Qualifiant la Révolution de précieux legs national, il ajoute devant l'assistance intéressée «nous avons accordé une attention particulière au module d'histoire en général et à l'histoire de la glorieuse Révolution de libération en particulier».
Dans son intervention, le vice-ministre a démontré la nécessité «d'inclure le module d'histoire comme matière fondamentale dans les programmes d'enseignement au niveau de toutes les structures de notre appareil de formation, afin de préserver la continuité du message des vaillants chouhada et des braves moudjahidine et pérenniser ces valeurs au sein de notre armée et les ancrer dans les esprits, voire dans les coeurs de tout un chacun, afin qu'elles soient une assise fondamentale sur laquelle se base le projet de développement constant et accru qu'adopte notre armée, de façon à assumer efficacement les différentes exigences de la défense et de la sécurité nationales».
L'intervention du général de corps d'armée sera argumentée par une comparaison conséquente entre la doctrine militaire adoptée par la Révolution de libération et celle adoptée par le colonisateur français. A ce propos, il indique, «la doctrine militaire, dans son ensemble, est le résultat d'une profondeur intellectuelle, culturelle et civilisationnelle, qui se perpétue de génération en génération, puisant ses principes du legs historique de la lutte de la nation, de son combat sans merci contre le colonialisme et des valeurs suprêmes et les législations de l'Etat, qui sont revues et actualisées, à chaque fois que nécessaire, pour s'adapter aux variations des données géopolitiques. Elle constitue de ce fait les fondements de la politique de la Défense nationale et une assise essentielle dans l'élaboration de la stratégie militaire».
A ce titre il ne manquera certainement pas d'expliquer que «la doctrine révolutionnaire, c'est le mode opératoire qui, en premier lieu, sait comment mobiliser les citoyens, une mobilisation basée sur la conviction de la légitimité de la cause et sur l'impératif de remporter la bataille contre l'ennemi, et comment faire de la matrice populaire une forteresse pour la révolution et les révolutionnaires, voire une réserve intarissable d'où puiser tout ce qui pourrait assurer la poursuite du chemin long et ardu du djihad». C'est en somme ce qui résume la victoire des Algériens dont le peuple a été le noyau de la réussite, en un mot le héros.
Le vice-ministre ajoutera trois autres points importants «comment inventer les modes de combat qui s'accommodent avec le bon emploi, la bonne utilisation, voire la bonne exploitation des potentiels humains mobilisés et les capacités matérielles et d'armement disponibles, au service de l'effort général de la Révolution». Comme seconde phase «comment adapter les modes de combat suivant la nature du terrain et selon la nature et la qualité des moyens humains, matériels et armement de l'ennemi». Et enfin «comment faire face aux méthodes de propagande et de guerre psychologique de l'ennemi et comment avorter et dévoiler les mensonges de ces campagnes d'information virulentes et continues, pour les transformer en soutien au combat moral au profit de la Révolution».
Pour le vice-ministre, la force n'est pas dans les armes, mais dans la tête d'où son indication: «Ainsi, les fondements de notre glorieuse Révolution de libération ont été établis sur une plateforme fondée sur le rejet de l'abjecte oppression colonialiste et la destruction des piliers de répression sur lesquels elle est bâtie. Ainsi, la liberté dans sa conception la plus globale était sa revendication principale et dont la patience, la persévérance, l'endurance et la détermination pour remporter l'ultime victoire contre l'ennemi, constituaient sa plus féroce arme morale, en dépit du déséquilibre des forces entre les révolutionnaires et l'occupant.» Rendant hommage aux moudjahidine pour leur attachement à leur référentiel spirituel et nationaliste, le vice-ministre souligne que «tels sont les fondements de la doctrine militaire de la glorieuse révolution de libération, qui a confronté et vaincu d'un triomphe surprenant une des plus impétueuses puissances coloniales de cette époque. Ce colonialisme qui s'est caractérisé par une doctrine militaire barbare, ayant le génocide comme principe et les massacres successifs comme mode opératoire, s'en vantant devant le monde entier avec arrogance et présomption et sans vergogne aucune».
Ainsi la glorieuse révolution de Novembre qui a constitué hier une base solide pour le combat couronné de triomphe, demeure une source de fierté pour le peuple algérien. C'est donc, ajoute le conférencier et vice-ministre de la Défense nationale, «les héros de la révolution de Novembre ont établi un mode révolutionnaire exemplaire, ont accompli des exploits et ont ancré de nobles valeurs morales». Il a conclu «ce que nous pouvons conclure de ce thème est que la doctrine militaire de la glorieuse Révolution de libération était un résumé complet et exhaustif du sens de la «détermination». Telle est l'éternelle expression qui attribue au contenu de l'hymne national, toutes les significations de la force, de la ténacité et de la détermination à remporter la victoire «nous sommes résolus à ce que vive l'Algérie».


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