Entretiens avec :
Fellag, Cheb Sahraoui, Allalou, Youssef Fadel, Fadhel Jaïbi, Baâziz, Ben Mohamed, Aziz Chouaki, Gyps, Amazigh Kateb, Omar Sayed, Rachid Taha, Hamma.
Cet ouvrage sur les artistes qui utilisent l’arabe maghrébin dans leur création, au Maghreb ou en France, s’adresse à un vaste public.
Il intéressera ceux qui apprécient ces artistes, et qui voudraient en savoir plus sur leur façon de travailler, sur les dessous de cette création, sur leurs sentiments sur les langues en présence et ce qu’elles véhiculent.
Ici, les questions posées ne sont pas celles que l’on rencontre habituellement dans la presse générale ou spécialisée dans la world music ou le théâtre :
Comment comprendre et appréhender l’usage des langues maghrébines dans leur rapport à la création artistique contemporaine ? Lorsqu’ils utilisent les langues du quotidien ou les discours mélangés dans leur création, qu’apportent les artistes aux langues sans statut (arabe maghrébin et berbère) et aux pratiques réprouvées (les mélanges) ?
Pour répondre à ces questions qui relèvent finalement de problèmes sociolinguistiques, l’ouvrage rassemble les propos inédits d’hommes de théâtre, de chanteurs, de poètes et d’écrivains qui, tous, rendent compte du statut de l’artiste et des conditions objectives et subjectives par lesquelles émerge une parole libre.
Les mots du bled comprend ainsi des entretiens avec des artistes importants de la scène maghrébine et française dans les domaines qui vont du théâtre à la chanson (Ghiwane, raï, gnawa, protest song, rock, techno, rap), en passant par la radio, la poésie et l’humour : Fellag, Cheb Sahraoui, Allalou, Youssef Fadel, Fadhel Jaïbi, Baâziz, Ben Mohamed, Aziz Chouaki, Gyps, Amazigh Kateb (Gnawa Diffusion), Omar Sayed du groupe Nass El Ghiwane, Hamma et Rachid Taha.
Extraits :
« Les entretiens rassemblés par Dominique Caubet dans cet ouvrage constituent indéniablement une des premières contributions d’ensemble sur l’usage des langues maghrébines dans leur rapport à la création artistique contemporaine. Il s’agit d’un regard de l’intérieur du terroir maghrébin. »
« Les artistes sont unanimes à reconnaître que l’usage des langues maternelles permet une émergence plus prononcée d’insolence sarcastique ou d’autodérision à travers des attitudes qui fondent incontestablement une certaine identité maghrébine. »
« Cet ouvrage, qui a suivi la réflexion et l’expérimentation des artistes maghrébins au cours des années 90, forme une vraie contribution pour le travail de valorisation des productions culturelles ici et là-bas. »
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Posté Le : 02/08/2007
Posté par : nassima-v
Source : www.dzlit.free.fr