Algérie

Les molécules les plus basiques ne sont pas disponibles



Ceci est le cri de détresse des médecins, pédiatres, oncologues, infirmières du service d'oncologie pédiatrie du Centre Pierre-et-Marie-Curie de l'hôpital Mustapha à Alger. En effet,en marge de la journée d'études et de formation continue qui s'est tenue à Alger, samedi 2 juin, ils ont dénoncé la rupture des stocks des médicaments.
Ces cadres de la santé n'ont pas mâché leurs mots et le disent ouvertement sans aucune crainte de représailles. «Le cancer de l'enfant est une maladie que l'on peut guérir, malheureusement lorsqu'il est diagnostiqué on ne peut pas offrir des soins au moment voulu à ces pauvres enfants. Nous vivons un stress permanent En plus de manque de structures et de centres spécialisés en pédiatrie-oncologie il y a une rupture de stocks de médicaments que notre pays n'a jamais connue». Ce problème est permanant, alors que la tutelle rassure dans ses «beaux discours» que tout va bien en Algérie, déplorent ces spécialistes qui sont chaque jour confrontés à la souffrance des enfants sans pour autant les soulager. «Même les molécules les plus basiques, qui ne coûtent pourtant pas cher n'existent pas. Nous ne comprenons pas ce qui se passe face à cette situation désolante. Nous sommes sur le terrain et nous savons de quoi nous parlons, c'est triste car la compétence y est pour donner une chance de guérison à ces enfants, le manque de chimiothérapie cependant devient un grand obstacle», disent ces spécialistes avec un sentiment de colère et de tristesse. L'une d'entre eux nous dira : « C'est injuste, ceux qui sont épaulés envoient leurs enfants à l'étranger pour se faire soigner mais tous n'ont pas cette chance ils ne disposent même pas de traitement dans leur pays et pourtant ils sont égaux ». Et d'ajouter : «C'est une honte pour notre pays qui est pourtant riche.» Cette situation des plus désolantes n'est malheureusement pas seulement propre au CPMC.
«Tous les autres services de pédiatrie rencontrent les même problèmes. Nous nous désolons du manque de produits morphiniques pour atténuer la douleur du malade, de gaz anesthésique qui nous permettrait en pratique courante de faire des gestes sans douleurs en administrant des produits aux enfants. Nous avons le c'ur déchiré à chaque fois que nous devons administrer une injection de chimiothérapie à ces petits anges », nous dira une infirmière. Et de continuer,
« les cathéters qui nous permettent de réaliser cette opération sans causer de douleur à l'enfant ne sont pas disponibles ».
En revanche, ce qui est encore plus désolant, ce sont ces enfants qui doivent venir de très loin chaque semaine de l'extrême Sud, Est, Ouest' pour récupérer leurs boîtes médicaments car, faut-il le rappeler, à l'intérieur du pays ces traitement sont pratiquement introuvables. Le grand nombre de malades qui affluent quotidiennement à Alger en sait quelque chose.
Ceci est le cri de détresse des médecins, pédiatres, oncologues, infirmières du service d'oncologie pédiatrie du Centre Pierre-et-Marie-Curie de l'hôpital Mustapha à Alger. En effet,en marge de la journée d'études et de formation continue qui s'est tenue à Alger, samedi 2 juin, ils ont dénoncé la rupture des stocks des médicaments.
Ces cadres de la santé n'ont pas mâché leurs mots et le disent ouvertement sans aucune crainte de représailles. «Le cancer de l'enfant est une maladie que l'on peut guérir, malheureusement lorsqu'il est diagnostiqué on ne peut pas offrir des soins au moment voulu à ces pauvres enfants. Nous vivons un stress permanent En plus de manque de structures et de centres spécialisés en pédiatrie-oncologie il y a une rupture de stocks de médicaments que notre pays n'a jamais connue». Ce problème est permanant, alors que la tutelle rassure dans ses «beaux discours» que tout va bien en Algérie, déplorent ces spécialistes qui sont chaque jour confrontés à la souffrance des enfants sans pour autant les soulager. «Même les molécules les plus basiques, qui ne coûtent pourtant pas cher n'existent pas. Nous ne comprenons pas ce qui se passe face à cette situation désolante. Nous sommes sur le terrain et nous savons de quoi nous parlons, c'est triste car la compétence y est pour donner une chance de guérison à ces enfants, le manque de chimiothérapie cependant devient un grand obstacle», disent ces spécialistes avec un sentiment de colère et de tristesse. L'une d'entre eux nous dira : « C'est injuste, ceux qui sont épaulés envoient leurs enfants à l'étranger pour se faire soigner mais tous n'ont pas cette chance ils ne disposent même pas de traitement dans leur pays et pourtant ils sont égaux ». Et d'ajouter : «C'est une honte pour notre pays qui est pourtant riche.» Cette situation des plus désolantes n'est malheureusement pas seulement propre au CPMC.
«Tous les autres services de pédiatrie rencontrent les même problèmes. Nous nous désolons du manque de produits morphiniques pour atténuer la douleur du malade, de gaz anesthésique qui nous permettrait en pratique courante de faire des gestes sans douleurs en administrant des produits aux enfants. Nous avons le c'ur déchiré à chaque fois que nous devons administrer une injection de chimiothérapie à ces petits anges », nous dira une infirmière. Et de continuer,
« les cathéters qui nous permettent de réaliser cette opération sans causer de douleur à l'enfant ne sont pas disponibles ».
En revanche, ce qui est encore plus désolant, ce sont ces enfants qui doivent venir de très loin chaque semaine de l'extrême Sud, Est, Ouest' pour récupérer leurs boîtes médicaments car, faut-il le rappeler, à l'intérieur du pays ces traitement sont pratiquement introuvables. Le grand nombre de malades qui affluent quotidiennement à Alger en sait quelque chose.




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