Le FFS maintient le cap. Le plus vieux parti de l'opposition, qui a haussé le ton depuisquelques mois, ne cesse de brosserun tableau noir de la satiationsociale, économique et politique. Hier encorec'était lecas puisqu'il a mis en garde lepouvoirLe FFS maintient le cap. Le plus vieux parti de l'opposition, qui a haussé le ton depuisquelques mois, ne cesse de brosserun tableau noir de la satiationsociale, économique et politique. Hier encorec'était lecas puisqu'il a mis en garde lepouvoir
contre les conséquences explosives de cemarasme assez perceptible, du reste. En effet, àpartir de Miliana où il a animéun meeting, le premier secrétairenational du FFS, Mohamed-Hadj Djilani, n'y estpas allé de main morte en mettantn en garde contre la colère populaire qui couveun peu partoutdans le pays. Un discoursqui est intervenu au mêmemoment où des manifestants sillonnaient la ville de Ouargla pour réclamerl'amélioration de leur vécu quotidien et l'emploipour les jeunes. Cette sourde colère serait due, a soutenu leresponsable du FFS, à l'opacité qui entoure lagestion du pays, notamment sur le plan politiqueet économique.
Pour lui, en effet, "l'opacité et l'incertitude sur l'avenir politique, économiqueet sociale approfondissent la crise que traverse le pays". Ce d'autant, a-t-il encoreajouté, que "la détérioration du pouvoir d'achat des Algériens est laconséquence de la mauvaise gestion, l'absence de labonne gouvernance et l'absenced'une distribution équitable dela richesse du pays". Pour lui le"régime n'a pas changé sa méthode de gestionbasée sur larépression, la corruption et l'utilisation de tous les moyenspour l'étranglement des libertés syndicales, des droits des associations et le harcèlements des activistes politiques et ceux qui militent pour la défense des droits de l'Homme". Il en estaussi de même pourceuxactivent dans le secteur de l'art et laculture. "Devant les ambitionsdes algériennes etdes algériens de vivre en démocratie le pouvoirimpose des institutions illégitimes et anti démocratiques".
Ce même pouvoir est accusé d'imposer unefausse majorité au parlement en privilégiant,contrairement aux voeux des Algériens qui préfèrentl'alternance démocratique, l'alternance clanique. Revenantà la fidélité de son parti à soncombat démocratique pacifique,hadj Djilani diraque "le FFS amilité et militera encore contre le pouvoir hier, aujourd'hui etdemain". L'orateur a mis engarde aussi contre la déliquescence dans laquelle se trouve de nombreux secteurs comme c'estle cas dans l'Education nationale, l'université et la Santé qui ne répondentplus aux besoins des populations etn'offrentmême pas le minimum. Il a citél'épidémie du choléra et de la rougeole en guised'exemple de cette déplorable et catastrophique situation. Onvoit bien que le propos ne fait pas dans la demi-mesure.
Le FFS a de plu en plus radicalisé son discoursvis-à-vis du pouvoir revenant ainsi à la ligne qui était lasienne il y a quelques années de cela. Ce recentrage est apparu,pour rappel, depuis le derniercongrès extraordinaire qui a vu l'accès aux commandes du groupe d'Ali Laski qui a eu les faveurs descongressistes au détriment de ce que les observateurs appellent le groupe des Baloul ou, lecabinet noir, c'est selon.
contre les conséquences explosives de cemarasme assez perceptible, du reste. En effet, àpartir de Miliana où il a animéun meeting, le premier secrétairenational du FFS, Mohamed-Hadj Djilani, n'y estpas allé de main morte en mettantn en garde contre la colère populaire qui couveun peu partoutdans le pays. Un discoursqui est intervenu au mêmemoment où des manifestants sillonnaient la ville de Ouargla pour réclamerl'amélioration de leur vécu quotidien et l'emploipour les jeunes. Cette sourde colère serait due, a soutenu leresponsable du FFS, à l'opacité qui entoure lagestion du pays, notamment sur le plan politiqueet économique.
Pour lui, en effet, "l'opacité et l'incertitude sur l'avenir politique, économiqueet sociale approfondissent la crise que traverse le pays". Ce d'autant, a-t-il encoreajouté, que "la détérioration du pouvoir d'achat des Algériens est laconséquence de la mauvaise gestion, l'absence de labonne gouvernance et l'absenced'une distribution équitable dela richesse du pays". Pour lui le"régime n'a pas changé sa méthode de gestionbasée sur larépression, la corruption et l'utilisation de tous les moyenspour l'étranglement des libertés syndicales, des droits des associations et le harcèlements des activistes politiques et ceux qui militent pour la défense des droits de l'Homme". Il en estaussi de même pourceuxactivent dans le secteur de l'art et laculture. "Devant les ambitionsdes algériennes etdes algériens de vivre en démocratie le pouvoirimpose des institutions illégitimes et anti démocratiques".
Ce même pouvoir est accusé d'imposer unefausse majorité au parlement en privilégiant,contrairement aux voeux des Algériens qui préfèrentl'alternance démocratique, l'alternance clanique. Revenantà la fidélité de son parti à soncombat démocratique pacifique,hadj Djilani diraque "le FFS amilité et militera encore contre le pouvoir hier, aujourd'hui etdemain". L'orateur a mis engarde aussi contre la déliquescence dans laquelle se trouve de nombreux secteurs comme c'estle cas dans l'Education nationale, l'université et la Santé qui ne répondentplus aux besoins des populations etn'offrentmême pas le minimum. Il a citél'épidémie du choléra et de la rougeole en guised'exemple de cette déplorable et catastrophique situation. Onvoit bien que le propos ne fait pas dans la demi-mesure.
Le FFS a de plu en plus radicalisé son discoursvis-à-vis du pouvoir revenant ainsi à la ligne qui était lasienne il y a quelques années de cela. Ce recentrage est apparu,pour rappel, depuis le derniercongrès extraordinaire qui a vu l'accès aux commandes du groupe d'Ali Laski qui a eu les faveurs descongressistes au détriment de ce que les observateurs appellent le groupe des Baloul ou, lecabinet noir, c'est selon.
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Posté Le : 16/09/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : KAMAL HAMED
Source : www.lemidi-dz.com