Algérie

Les mines antipersonnelles ont tué 36 victimes en 45 ans à Naâma



Depuis le début de l?année, les services de la gendarmerie et de la sûreté ont enregistré pas moins de 17 cas de présence de mines antipersonnelles, héritées du colonialisme. Ces engins de la mort ont été signalés par des citoyens, particulièrement par des pastoraux dans les zones de parcours et de transhumance. Aux environs de la bande frontalière, jambes, bras, pieds d?hommes, de femmes et d?enfants continuent, année après année, à être déchiquetés par la déflagration de ces mines terrestres. Sur une longueur de près de 300 km que représente le territoire de la wilaya, le nombre de ces mines indétectables serait encore plus dévastateur, si ce n?est les efforts louables des services spécialisés de l?armée qui, par des opérations de déminage dans plusieurs secteurs de Aïn Sefra, Moghrar, Djeniene Bourezg, Naâma et Ben Amar, ont beaucoup réduit la quantité. Cependant, la question reste toujours posée quant au nombre de mines qui demeurent encore enfouies dans le sol et continuent quotidiennement de menacer les populations des zones reculées et leur environnement. Des décennies après l?indépendance, ces mines ont constamment porté atteinte à l?intégrité physique d?innocentes victimes, notamment aux enfants qui, assez souvent prennent ces explosifs mortels pour des jouets. Danger mortel A ce propos, la direction des moudjahidine de Naâma fait état de 115 victimes, dont 36 sont mortes sur les lieux des sinistres. Rappelons-nous le tragique accident survenu suite à la déflagration d?une mine antipersonnelle, l?année dernière, au lieudit Haraza, une zone pastorale située aux environs de Aïn Sefra, ayant causé la mort du jeune M. Mejdoub, 15 ans (décapité) et qui a entraîné de graves blessures aux séquelles irréversibles à son frère, M. Mohamed, 13 ans. Ce triste événement est encore dans les mémoires des habitants de cette petite localité.


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