«Quels que soient les résultats de l'élection présidentielle nous avancerons et nous ne baisserons jamais les bras. Nous sommes confiants on va drainer beaucoup de jeunes avec nous.»C'est en ces termes que le Dr Abdelaziz Belaïd, candidat à la présidentielle 2014, issu du parti Front El Moustakbel, s'est adressé à la presse nationale qui l'a accompagné lors de son périple à travers le territoire national pour animer ses meetings populaires dans le cadre de la campagne électorale. C'était à la fin d'une soirée organisée en l'honneur des journalistes, à l'hôtel El Mehdi de Staoueli, que ce candidat a tenu à les remercier de l'avoir suivi à travers les quatre coins du pays. «J'espère que ce n'est pas la dernière fois qu'on travaillera ensemble», dira-t-il avant de saluer le professionnalisme des hommes et femmes des médias. Et d'ajouter que la critique, qu'elle soit positive ou négative, est un gage de la démocratie. La salle des fêtes de l'hôtel El Mehdi, où un nombre important de militants et partisans du candidat étaient présents était pleine à craquer. Les jeunes scandaient : «Belaïd président, Belaïd président», et il s'est prêté volontiers à une séance de photos avec les jeunes qui constituent la majorité de ses «admirateurs».Avant cette petite pause bien méritée après 21 jours de campagne, le Dr Belaïd s'est réuni avec ses proches collaborateurs au niveau de son siège, sis à la Cité Rsta à Chevalley. Chose somme toute normale puisque c'est la dernière ligne droite avant le jour J. A notre arrivée, ce mardi aux environs de 17h30, le siège grouillait de monde, des jeunes dans leur majorité. La plupart étaient derrière leurs micro-ordinateurs, dans l'espace aménagé, pour être à l'affut de toutes les informations diffusées sur le candidat et sur l'élection présidentielle. Les jeunes travaillent aussi sur Facebook et répondent à toutes les questions des internautes. Mohamed, jeune étudiant en 3e année management, dit participer pour la première fois à l'animation d'une cellule de communication dans une élection présidentielle et trouve l'expérience enrichissante. «Notre mission est de créer des pages Facebook et de les animer pour attirer le maximum de jeunes. Nous essayons également d'expliquer le programme de notre candidat», nous confie-t-il. Les questions les plus en vue sont «la capacité du Dr Belaïd à apporter le changement dans le pays '», et surtout le «pourquoi et le comment de l'instauration du service national pour les femmes '». Son ami Mustapha dit : «Depuis que nous avons assisté au congrès constitutif du parti Front El Moustakbel en 2012 nous avons continué à y croire car le Dr Belaïd est une personne modeste qui peut nous recevoir à tout moment.» Tous les jeunes sympathisants ou militants présents n'ont pas tari d'éloges à l'égard de ce candidat qu'ils disent dynamique, simple, et très ouvert à la discussion.Au niveau de ce premier étage, réservé à la cellule de communication, beaucoup de monde s'attelle à accomplir ses tâches. Le jeune Imad a accepté de nous faire faire une petite visite au niveau de ce siège. A ce même étage une petite cellule audiovisuelle équipée du matériel nécessaire pour le suivi de l'élection. Dès qu'un sujet passe et intéresse la cellule il est enregistré, monté et remis aux facebookers pour le mettre sur leurs pages. A l'étage supérieur, c'est la direction de campagne. Nous constatons que le candidat est en réunion avec ses collaborateurs. Plus tard, une ONG américaine de supervision de l'élection est arrivée au quartier général du Dr Belaïd. Elle a été reçue par le responsable de la communication du candidat et par la plus jeune élue locale du parti Front El Moustakbel à Saïda.La confiance des jeunes en le Dr BelaïdL'ambiance était aux dernières retouches. Le responsable de la communication nous explique qu'un travail technique de coordination avec les wilayas est en train d'être effectué. Deux points essentiels à l'ordre du jour : comment établir un contact fluide et en temps réel entre les bureaux des communes, des wilayas et le bureau national, et finaliser l'installation des observateurs au niveau de tous les bureaux de vote. «Forts de notre expérience dans les élections législatives et locales, nous comptons être présents dans tous les centres de vote où se dérouleront les élections», indique notre interlocuteur. Il ajoute : «Nous démarrons confiants par rapport au peuple, car nous avons prouvé durant toute la campagne qu'on est la nouvelle génération de l'indépendance qui n'est pas porteuse de conflit nationaliste, fidèle à la plateforme de 54, reconnaissante à nos martyrs et moudjahidine et surtout porteuse de solutions pour l'avenir de notre pays.»Ainsi, les tâches sont distribuées et chacun des militants prendra soin de les exécuter à la lettre. Par exemple, Mustapha 22 ans, étudiant en 1re année gestion à Alger, devait se rendre hier à Merouana (Batna) sa ville natale, pour effectuer son devoir électoral et superviser le vote car il est choisi pour être chef de centre.La plus jeune élue locale, Guendouz Sihem, restera au niveau de la permanence du candidat et travaillera au sein de la cellule de crise qui devait être installée, hier, au siège du parti. Le rôle de cette cellule est de récolter toutes les informations concernant le vote et en temps réel.Son collègue Mehdi, étudiant en sciences politiques et militant, sera également au quartier général. Il dit que «le changement réel viendra avec leDr Belaïd». Il ajoutera que «la politique se construit et il faut continuer à travailler d'autant que notre candidat porte un vrai projet de société».Nous quittons le siège vers 20h au rythme de la merveilleuse chanson de Baâziz, Algérie mon amour, qu'une jeune militante a voulu nous faire écouter, les larmes aux yeux. Tous ces jeunes ont l'espoir de voir l'Algérie changer et vivre dans la paix et la sérénité.B. A.
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Posté Le : 17/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Badiâa Amarni
Source : www.latribune-online.com