Algérie

Les militants de 1963 honorés à Tizi Ouzou



La commission administrative et fédérale du FFS à Tizi Ouzou a remis, hier, des médailles honorifiques aux anciens militants du parti, à l'occasion du 45e anniversaire de la fondation du vieux parti de l'opposition. Tizi Ouzou : De notre bureau Dans le même sillage, des cadres, militants et sympathisants de la formation de Hocine Aït Ahmed se sont également recueillis et déposé une gerbe de fleurs devant la stèle érigée à l'effigie des martyrs de l'insurrection de 1963. Dans une déclaration rendue publique, la même commission relève qu'aujourd'hui, « il n'est plus permis d'ignorer le sacrifice de centaines de combattants de la démocratie et il est du devoir de tous les militants et de tout un chacun d'exiger une réhabilitation politique, historique, juridique et morale de l'ensemble de ces glorieux martyrs de la démocratie. Cette commémoration répond à un impératif de mémoriser la grandiose épopée écrite par le sang de plus de quatre cent quatre-vingt chahids tombés au champ d'honneur, de respecter leur immense sacrifice et d'éviter qu'ils ne se perdent dans l'oubli et l'anonymat.Leurs corps sont encore ensevelis à différents endroits du pays », lit-on dans le même document. Par ailleurs, à la même occasion, le premier secrétaire national du FFS a animé une conférence publique à la maison de la Culture de Tizi Ouzou, où il a rappelé le parcours de son parti, comme il a assimilé la fondation du FFS, en 1963, à deux dates marquantes de l'histoire de l'Algérie, à savoir la création du GPRA en 1958 et les événements d'octobre 1988, estimant qu'il s'agit là d'un rapport logique entre les trois dates. « Le FFS a été créé comme une réponse à une violation de l'indépendance par le pouvoir qui a commencé à fonctionner, des 1962, avec la corruption. D'ailleurs, le pays était géré par la manipulation politicienne. » Evoquant l'actualité nationale, Karim Tabbou a fait remarquer qu'actuellement « le pays est en danger sur le plan social, économique et sécuritaire ». Et pour étayer ses propos, l'orateur fait un lien avec les suicides et le phénomène des harraga qui gagnent du terrain, ces derniers temps. « Le pays risque de basculer dans des soulèvements très graves. En 1990, la situation avait fait profiter les islamistes. En 2001, elle a fait profiter des aventuriers locaux qui scandaient ''pouvoir assassin'', puis on les trouve dans des salons de l'administration », a-t-il déclaré.


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