Algérie

Les militaires français évacuaient la base de Reggane



Les militaires français évacuaient la base de Reggane
Le 29 mai 1967, les derniers techniciens et militaires quittaient la base Reggane conformément aux dispositions des Accords d'Evian d'Evian qui concédaient celle-ci à la France pour une période de 5 ans, expirant le 1er juillet 1967.. Redha Malekqui fut le porte-parole de la délégation du gouvernement provisoire de la République algérienne expliquera à l'occasion du cinquantième anniversaire des Accords d'Evian que la partie algérienne a toléré que la France utilise les sites de Reggane et Hamaguir pour une période de 5 ans, en soulignant que le GPRA "avait réussi à arracher la reconnaissance par la France de la souveraineté algérienne sur le Sahara". La délégation du GPRA, a précisé M. Malek, savait que le président français à l'époque de Gaulle voulait gagner du temps, en menaçant de rompre carrément les négociations, à cause de ces bases militaires que "la France voulait garder sous son contrôle". La date initiale de l'évacuation de la base de Reggane par les techniciens et militaires français était le 1er juillet 1967.Sur les raisons qui ont poussé les Français à quitter cette base avant terme, M. Malek a tenu à rappeler qu'à partir du moment où la France avait tenté de faire exploser une bombe nucléaire après l'Indépendance a-t-il dit. Dans les esprits , Reggane reste de triste mémoire les essais nucléaires que la France effectuait dans cette région avec les conséquences dramatiques sur les populations algériennes. 30.000 victimes sont recensées jusqu'à présent mais ce chiffre n'est pas définitif car les effets des essais se font encore ressentir dans les régions qui les ont abrités. Le 13 juin 2010, un décret exécutif est promulgué en France en application de la loi Morin sur les conditions et modalités d'indemnisation des victimes des explosions et essais nucléaires français, conditions pour la plupart rédhibitoires quand il s'agit des victimes algériennes, a estimé l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM). Le peuple algérien attend, dans le cadre de sa relation avec l'ancien Etat colonisateur (France), des excuses et des indemnisations "à la mesure les préjudices qu'il a subi", avait indiqué l'ONM à l'occasion de la commémoration du 52e anniversaire des essais nucléaires français dans la région de Reggane.
Le 29 mai 1967, les derniers techniciens et militaires quittaient la base Reggane conformément aux dispositions des Accords d'Evian d'Evian qui concédaient celle-ci à la France pour une période de 5 ans, expirant le 1er juillet 1967.. Redha Malekqui fut le porte-parole de la délégation du gouvernement provisoire de la République algérienne expliquera à l'occasion du cinquantième anniversaire des Accords d'Evian que la partie algérienne a toléré que la France utilise les sites de Reggane et Hamaguir pour une période de 5 ans, en soulignant que le GPRA "avait réussi à arracher la reconnaissance par la France de la souveraineté algérienne sur le Sahara". La délégation du GPRA, a précisé M. Malek, savait que le président français à l'époque de Gaulle voulait gagner du temps, en menaçant de rompre carrément les négociations, à cause de ces bases militaires que "la France voulait garder sous son contrôle". La date initiale de l'évacuation de la base de Reggane par les techniciens et militaires français était le 1er juillet 1967.Sur les raisons qui ont poussé les Français à quitter cette base avant terme, M. Malek a tenu à rappeler qu'à partir du moment où la France avait tenté de faire exploser une bombe nucléaire après l'Indépendance a-t-il dit. Dans les esprits , Reggane reste de triste mémoire les essais nucléaires que la France effectuait dans cette région avec les conséquences dramatiques sur les populations algériennes. 30.000 victimes sont recensées jusqu'à présent mais ce chiffre n'est pas définitif car les effets des essais se font encore ressentir dans les régions qui les ont abrités. Le 13 juin 2010, un décret exécutif est promulgué en France en application de la loi Morin sur les conditions et modalités d'indemnisation des victimes des explosions et essais nucléaires français, conditions pour la plupart rédhibitoires quand il s'agit des victimes algériennes, a estimé l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM). Le peuple algérien attend, dans le cadre de sa relation avec l'ancien Etat colonisateur (France), des excuses et des indemnisations "à la mesure les préjudices qu'il a subi", avait indiqué l'ONM à l'occasion de la commémoration du 52e anniversaire des essais nucléaires français dans la région de Reggane.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)