Spécialiste en matériaux plastiques, Aïda a rejoint l'équipe des chercheurs de l'expédition «MED en danger 2014» pour apporter son expertise. D'après elle, la première solution préconisée dans la lutte contre la pollution marine est la sensibilisation d'abord des citoyens et des industriels avant d'entamer le volet technique et scientifique de la problématique, qui est la pollution plastique en mer.«Aujourd'hui, comme nous le savons tous, les matières plastiques font partie de notre vie quotidienne. Après l'utilisation de ces matières plastiques, les citoyens et les industriels s'en débarrassent dans des décharges incontrôlées ou dans la nature. Donc, notre rôle en tant que chercheurs, c'est de trouver des solutions pour voir comment traiter ces matières et limiter cette atteinte», explique-t-elle, avant d'ajouter : «Contrairement au papier, par exemple, le plastique ne se dégrade pas.Il se transforme, notamment en mer, en « micro plastique» qui sert de nourriture aux poissons et aux autres animaux marins.» Ceci, évidemment, n'est pas sans danger sur la vie humaine. La chercheuse précise à ce sujet que «certains plastiques sont toxiques, voire cancérigènes.C'est pour cette raison qu'on préconise d'abord de sensibiliser le citoyen pour qu'il ne jette plus les déchets dans la mer qui risquent de revenir demain dans nos assiettes.» Aussi, cette expédition permettra aux scientifiques, selon notre interlocutrice, d'établir une cartographie des déchets plastiques avant de faire des prélèvements et les analyser avant de trouver le traitement adéquat pour différentes natures de déchets.
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Posté Le : 13/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N D
Source : www.elwatan.com