Algérie

Les mesures sociales feront baisser les revenus fiscaux de l'Algérie



Certes, ces pays «sont moins touchés par les mouvements de protestation et devraient tirer profit d'une hausse des prix du baril de pétrole», mais les actions entreprises par les dirigeants de ces pays pour éviter les scénarios égyptien et tunisien ne seront pas sans conséquences sur leurs économies, est-il signifié dans le rapport de juin 2011 sur les perspectives économiques mondiales rendu public hier. «Les pays exportateurs vont souffrir, notamment ceux qui subventionneront les prix de l'énergie et des produits alimentaires. Une hausse des prix des produits alimentaires va accentuer les pressions inflationnistes», ajoute-on. Bien qu'elle soit épargnée par les révolutions, l'Algérie reste, d’après la Banque mondiale, vulnérable et des troubles politiques pourraient perturber les livraisons de pétrole et de gaz, dont les exportations devraient atteindre 72 milliards de dollars cette année.
L'Algérie cependant est bien placée pour àªtre un acteur important dans le marché de l'énergie tout en étant en mesure de répondre à  la demande intérieure, estime-t-on. Les troubles politiques dans certains pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) n'auront pas un grand impact sur la région, a indiqué par ailleurs la Banque mondiale. Le taux de croissance économique devrait àªtre de 1,9% en 2011 et d'environ 4% en 2013 grâce à  la reprise des flux de capitaux et au retour de la confiance parmi les investisseurs, souligne l'institution de Bretton Woods.
La Tunisie et l'Egypte, qui ont été le théâtre de révolutions, connaissent les évolutions les plus négatives. La production industrielle dans ces pays a baissé de plus de 15% durant les premiers mois de 2011. Le tourisme, qui est l'un des secteurs névralgiques pour ces économies, a pris un sérieux coup après ces semaines d'instabilité politique et sociale.
Les arrivées de touristes internationaux, note la Banque mondiale, ont accusé une baisse de 45% (d'une année à  l'autre) dans ces pays au premier trimestre et de 9% dans l'ensemble de la région MENA. «Il existe un fort degré d'incertitude, mais il semble que le PIB devrait croître de seulement 1% en Égypte et 1,5% en Tunisie en 2011, avant que ces deux économies ne se redressent pour atteindre un taux de croissance de près de 5% en 2013», souligne-t-on encore.
 


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