Algérie

Les mesures en faveur de la communauté algérienne établie à l'étranger se concrétisent


Les mesures décidées par le président Bouteflika, en faveur des membres de la communauté algérienne établie à l'étranger, leur donnant la possibilité de bénéficier au même titre que leurs compatriotes résidant en Algérie, des avantages liés aux différents dispositifs de promotion immobilière, y compris ceux qui relèvent des pouvoirs publics ainsi que des dispositifs d'aide à la création de micro-entreprises, entrent dans leur phase de concrétisation.Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, et le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, concernés directement par ces mesures, effectuent depuis vendredi, du 27 au 30 avril, une visite en France, dans le cadre des journées d'information sur le Logement promotionnel public (LPP) et les mécanismes de création de micro-entreprises dans le cadre des dispositifs d'emploi, qui sont organisées pour expliquer ces dispositifs aux membres de la communauté algérienne. Quatre rencontres sont au programme de ce déplacement. Vendredi, c'est par Paris au siège de l'ambassade d'Algérie en France, que les deux ministres ont commencé leur tournée d'explication.
Ensuite, hier, ils étaient à Lille pour rencontrer des membres de la communauté de la région du nord de la France. Aujourd'hui, dimanche, ils se déplacent à Lyon et termineront leur mission demain, lundi, à Marseille. Ces rencontres sont justifiées par les nombreuses questions posées par les membres de la communauté nationale, notamment sur les procédures de paiement pour le logement, d'autant que la filiale de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) en France n'a pas été encore ouverte. En outre, les membres de la communauté nationale à l'étranger souhaitent l'élargissement de la liste des wilayas concernées par cette opération, limitée dans la première phase à 24 wilayas comme sites pour les logements qui leur sont destinés.
Les autres préoccupations concernent les chefs d'entreprise établis en France qui souhaitent investir en Algérie ou créer des micro-entreprises en bénéficiant des différents dispositifs (Ansej, Anem et Andi). Pour eux, le problème n'est plus au niveau administratif, mais ils voudraient savoir comment vont-ils faire pour concrétiser leurs apports financiers, sous quelle forme et avec quelle procédure. Durant quatre jours, à Paris, Lille, Lyon et Marseille, les deux ministres ont l'objectif de répondre à ces préoccupations. La réalisation du LPP a été confiée à l'Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI), et les mécanismes de création de micro-entreprises sont inscrits dans le cadre du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac).
Le 7 décembre dernier, à Paris, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait annoncé que les jeunes de la communauté algérienne en France, de 18 à 35 ans, qui souhaitent s'installer en Algérie peuvent bénéficier de dispositifs d'accompagnement dans plusieurs activités, depuis l'agriculture ou la production de biens et de services, jusqu'à l'ouverture de cabinets de médecins ou de bureaux d'architectes. Le Premier ministre avait indiqué que les compatriotes de la communauté qui souhaitent investir en Algérie «pourront bénéficier de tous les régimes d'avantages ouverts aux investisseurs nationaux résidents».
L'autre mesure importante, qui était très attendue, a été l'acquisition de logement en Algérie par les membres de la communauté. En annonçant ces mesures, le Premier ministre avait souligné que ce que fait l'Etat algérien en leur direction est «un devoir qu'il entend améliorer chaque fois que c'est possible». Récemment, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a eu, pour sa part, à souligner qu'il était «évident et important» que «nous soyons à l'écoute de notre communauté».
Tout en considérant que ces actions en direction de la communauté, «sont des mesures très concrètes», il a précisé qu'elles s'inscrivent dans le cadre d'une politique menée par l'Etat afin d'être «à l'écoute de la communauté et faire en sorte de capter tout ce potentiel existant». Pour notre ministre des Affaires étrangères, la nouvelle génération de la communauté algérienne en France, notamment les élites, «peuvent être très utiles au développement du pays dans le contexte actuel».
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