La décision de la DGSN de prendre des mesures contre le stationnement anarchique n'a pas permis d'améliorer la situation.La rentrée sociale s'annonce toujours difficile, pas seulement en raison des dépenses en tous genres. Mais aussi en raison des bouchons que subissent les Algérois. Les véhicules, roulant pare-chocs contre pare-chocs, s'étirent partout dans une anarchie indescriptible : sur les rocades, aux abords des institutions, à l'entrée des hôpitaux et des écoles et même dans les ruelles des quartiers.Pourtant, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) avait annoncé avoir pris des dispositions pour lutter contre les infractions au code de la route et la surveillance des établissements scolaires.Des «mesures sévères» contre le stationnement anarchique ont été également prévues par la même institution.Mais quelques jours après, rien n'a changé. La situation a empiré : des trottoirs sont squattés, le stationnement anarchique est la règle partout. A la place du 1er Mai (Sidi M'hamed), l'entrée du CHU Mustapha est encombrée, sans que les policiers en faction ou un quelconque autre renfort puissent libérer les rues. L'intérieur de l'établissement hospitalier est squatté par des particuliers, malgré les mesures prises (renforcement des effectifs, installations de herses, etc.). Même constat dans les quartiers de la périphérie : Draria, El Achour, Ben Aknoun, où des files de voitures s'étendent sur plusieurs mètres sur des trottoirs encombrés de véhicules. Les Algérois font toujours face à l'absence d'aires de stationnement.Les parkings sont trop sollicités, contraignant les automobilistes à stationner n'importe comment sur des trottoirs. La campagne menée en début d'année par les services de sécurité et des APC pour libérer des rues a connu un sérieux coup de frein. Les abords de certaines administrations et des établissements sécuritaires sont toujours squattés. Les escaliers reliant les rues du Docteur Saâdane et Pasteur sont toujours fermées. Les Douanes nationales ne veulent pas céder l'entrée de leur parking. L'APC d'Alger-Centre, qui a pu faire ouvrir des rues n'a récupéré qu'un petit espace.
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Posté Le : 15/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadir Iddir
Source : www.elwatan.com