Algérie

Les mésaventures d'un citoyen



Décidément la bureaucratie qui continue d'empoisonner la vie à de braves et humbles citoyens ne possédant pas les « épaules larges » a non seulement de beaux jours devant elle mais continue de faire des malheurs qui n'en finissent plus. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, un citoyen, simple père d'une petite famille qui ne rencontre que mépris et portes fermées, s'est rapproché de nos bureaux pour rendre public ses mésaventures, lesquelles sont dignes du scénario d'une bonne pièce de théâtre ou d'un feuilleton, devant mettre le doigt sur les pratiques de petits bureaucrates. Il relatera, à ce propos : « En date du 29-08-2008, je dépose l'ordonnance de ma fille avec l'ensemble des dossiers du personnel de l'hôtel où je travaille. Deux années après, le remboursement n'est toujours pas effectué. Je me suis présenté plusieurs fois afin de régler le problème, mais je suis à chaque fois ballotté entre les deux guichets des 600 logements et du siège de la CNAS situé à la cité Bizard.Pour se justifier, les préposés aux guichets brandissent la charge de travail, un alibi qui ne tient pas la route. » Et de poursuivre : « Ce n'est pas fini. Au niveau de la direction du cadastre, le citoyen n'est guère roi. Pour étayer mes propos, je me présente un jour pour la constitution d'un dossier pour l'obtention d'un certificat non cadastre, à mon grand étonnement, le préposé à la réception m'informe qu'il faut transmettre mon dossier par courrier recommandé car on risque de le perdre. » Les déboires avec l'administration n'ayant toujours pas trouvé un heureux épilogue, notre interlocuteur se dirige un jour vers la Sonelgaz où, dit-il, il a déposé un chèque barré et signé le spicimen relatif au prélèvement automatique, comme s'est mentionné dans la facture. Depuis ce jour, point de réponse. Dire que la même opération a été réalisée le plus normalement dans une autre ville se trouvant à 250 km de Sétif. La bureaucratie dans cette dernière a la peau dure ! Ce citoyen est malmené, à l'instar de bien d'autres, par une administration qui ne fait pas l'effort nécessaire pour faire sa mue.


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