Algérie

Les ménagères inquiètes à l'approche du Ramadhan: La flambée des prix des fruits et légumes continue



Malgré les assurances des acteurs du secteur agricole et le déstockage d'importantes quantités, le prix de la pomme de terre ne cesse de grimper. A un mois du Ramadhan, les ménagères affichent leur inquiétude. Proposé à 140 voire 150 dinars le kilo, ce produit très prisé par les ménages n'est plus accessible à toutes les bourses. La flambée des prix des fruits et légumes est constatée dans tous les marchés de la wilaya et chez les marchands des fruits et légumes répartis sur les différents quartiers de la wilaya. La classe moyenne est soumise, ces derniers jours, à rude épreuve. Pour la pomme de terre, les vendeurs affirment que cette période, intermédiaire entre deux périodes de production appelée période de soudure, se caractérise naturellement par une réduction de l'offre sur le marché, ce qui induit un tel niveau de hausse des prix.D'autres évoquent le dysfonctionnement dans les circuits de commercialisation et la baisse des récoltes. La hausse des prix, comme un effet boule de neige, a également touché d'autres produits. Les prix de la totalité des fruits et légumes demeurent hors de portée du citoyen. En effet, depuis les dernières intempéries, les prix des fruits et légumes ne cessent d'augmenter. Les ménagères espéraient mieux avec l'amélioration des conditions climatiques.
Mais la situation n'a pas changé. « Le mauvais temps donne en effet une terre très peu malléable, de ce fait, un manque criant de ces produits sur le marché a été constaté. Il devient, donc, très difficile de répondre à la forte demande, ce qui a engendré l'augmentation des prix des légumes », dira un vendeur de fruits et légumes.
La tomate est cédée à 150 DA, le chou et le chou-fleur à 120 DA, l'artichaut à 150 DA, le citron à 300 DA, le navet et la carotte à 90 DA. Le poivron est cédé entre 150 et 160 DA le kilo, la courgette et la tomate à 120 DA le kilo et l'oignon à 70 DA le kilo. Pour ce qui est des haricots verts, leur prix est affiché à 400 DA, les petits pois entre 200 et 250 dinars, les fèves à 150 DA et la laitue à 120 DA. Les ménagères dénoncent cette folle hausse des prix pratiqués. Certaines se contentent de regarder les prix affichés sur les étals. Il est rare de trouver des paniers pleins comme avant. De leur côté, les marchands détaillants n'hésitent pas, dans leur ensemble, à renvoyer la balle dans le camp des mandataires.


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