L'après - Belkhadem préoccupe d'ores et déjà les meneurs du Mouvement de redressement du FLN qui ont introduit, à l'ordre du jour de leurs conclaves, la question des modalités de succession envisageables, tant ils estiment que les jours de l'actuel Secrétaire général du parti sont comptés.
La mise en branle de l'entreprise de destitution d'Abdelaziz Belkhadem lors de la session du comité central du FLN, prévue le 31 de ce mois, s'est intensifiée le week-end dernier, à travers une série de rencontres tenues simultanément au centre, à l'est, au sud et à l'ouest du pays par le paraphe de la confirmation du retrait de confiance au secrétaire général du FLN par les membres du CC. A Constantine, ils seraient 55 membres du comité central sur les 72 issus des wilayas de l'est du pays à avoir renouvelé, hier, cette volonté lors d'un conclave présidé par l'ex-ministre, Abderrachid Boukerzaza et l'ancien chef de file du groupe parlementaire du FLN, Abbas Mikhalif. Un conclave où le ton donné par les deux responsables du vieux parti ne souffre d'aucune hésitation. Une entreprise qui s'attelle non seulement à récolter la plus large adhésion possible parmi les membres du CC, mais aussi à prendre toutes les dispositions pour faire échec aux tentatives d'intimidation dont fait usage, selon eux, Abdelaziz Belkhadem et dont la finalité serait «de faire capoter la session par un dénouement en queue de poisson de manière à ce qu'il garde de fait, les rênes du parti». Aussi Abbas Mikhalif, qui a mis l'accent sur la nécessité d'une opération de sauvetage du FLN des pratiques indignes qui ont conduit à un délitement sans précédent de l'image du parti, a, par ailleurs, insisté, confiant, à ce que l'adhésion des membres du comité central soit sans faille avant l'ultime rencontre qui aura lieu la veille de session du 31 janvier à Alger. Une rencontre qui aura lieu le 30 janvier au lieu de résidence même des membres du CC et qui sera consacrée, selon Boukerzaza, à la définition de la démarche à adopter lors de cette session. Pour lui, les pratiques qui ont prévalu lors de la session du 15 juin dernier seront à l'évidence «reconduites» par Belkhadem qui n'hésitera pas de faire appel aux «baltaguia» et à faire usage de la violence et d'intimidations pour se maintenir contre la volonté des membres du CC qui sont en droit de remettre en cause son ordre du jour, le bureau qu'il proposera pour conduire les travaux mais également d'introduire un point d'ordre qui est le retrait de confiance si celui-ci est adopté par 50% et un membre du CC. «La manière de faire autant que la gestion de la phase transitoire de l'après-Belkhadem seront affinées d'ici le conclave du 30 janvier car nous n'avons aucun doute sur une telle issue, après le ralliement de plus des deux tiers des membres du bureau politique, de tous les ministres FLN, députés, sénateurs et mouhafedhs au mouvement de redressement et de sauvetage du parti».
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Posté Le : 20/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K G
Source : www.lesoirdalgerie.com