«Les membres de l'exécutif de la FASS doivent prendre leurs responsabilités»

Le directeur général des sports, au ministère de la Jeunesse et des Sports, Abdelmadjid Djebbab, a donné, hier, quelques détails au sujet de l'affaire du voyage «annulé» de la délégation qui devait prendre part aux Championnats mondiaux d'athlétisme scolaire qui se tiennent actuellement en France (du 24 au 30 juin). Selon ce responsable, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse tenue au siège du MJS, la faute incombe entièrement au président de la Fédération algérienne du sport scolaire (FASS), Abdelhafid Izem, qui n'aurait pas fait montre, d'après l'orateur, d'un «vif intérêt». Pour Djebbab, la participation algérienne à ces Mondiaux a été annulée par «négligence» mais aussi par «préméditation». Les responsables de la FASS étaient beaucoup plus préoccupés par le problème de visas, qui n'ont été délivrés à la FASS, a-t-il précisé, que durant l'après-midi de jeudi dernier. Et quatre membres de la délégation, dont son chef, n'ont pas obtenu les leurs. Par ailleurs, ajoute la même source, Air Algérie a annulé l'option retour des billets d'avion commandés par la Fédération à cause de la «non-confirmation» de leur achat. «C'est pour ces raisons que la FASS a finalement décidé de ne pas prendre part à ces Mondiaux, en tentant d'en imputer la responsabilité au MJS», a ajouté Djebbab.La «préméditation», quant à elle, réside dans le fait que «certains veulent impliquer la tutelle dans le conflit opposant le COA aux Fédérations», a déclaré le directeur général des sports, qui, bien évidemment, nie toute ingérence du MJS. Pour lui, la raison principale ayant conduit à cette situation est le fait qu'Izem est beaucoup plus «préoccupé» par ses fonctions de secrétaire général au sein du COA, un poste qu'il occupe, rappelons-le, depuis le début du mandat précédant (2013). Il a demandé, à cet effet, aux membres du bureau exécutif de la FASS de «prendre leurs responsabilités».Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un appel adressé à ces derniers pour se «rebeller» contre leur premier responsable.