Algérie

"Les médicaments sont soumis à un contrôle drastique"




Le responsable du département de bioéquivalence au laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques, le Pr Kamel Mansouri, a animé, jeudi dernier, une conférence-débat à l'auditorium de l'université Mouloud-Mammeri, au cours de laquelle, il a largement évoqué le "contrôle des produits pharmaceutiques et ses aspects organisationnels en Algérie".Le Pr Mansouri soulignera, face à une nombreuse assistance, que les "défauts de qualité enregistrés par le Laboratoire national de contrôle de produits pharmaceutiques (LNCPP) ont baissé à 1% au cours de ces dernières années par rapport aux années 1990 où le taux était de 03 et 04%".Une telle baisse s'explique, selon ce haut responsable, par le fait que les médicaments produits en Algérie ou importés sont soumis à un contrôle drastique, lot par lot, et ce, pour mieux suivre toutes les vérifications d'usage. "Pour contrôler rigoureusement notre produit national, nous avons même des équipes qui se déplacent vers les laboratoires afin d'effectuer des contrôles appropriés", a indiqué le Pr Mansouri.Le conférencier rassurera encore que "certaines défaillances enregistrées dans la production des médicaments et constatées de visu induisent même le blocage systématique du produit", tout en indiquant, encore une fois, que "les défauts liés à la qualité des médicaments ont baissé sensiblement".Le Pr Kamel Mansouri soutiendra aussi que "les produits pharmaceutiques appelés génériques ont fait l'objet de contrôle de la qualité et de la bioéquivalence par rapport au produit principal de leurs catégories". Et d'appeler, par ailleurs, les professionnels de la santé, et même les malades, à signaler toutes les défaillances liées à l'utilisation du générique. L'orateur n'a pas, cependant, écarté un éventuel changement dans le dosage de certains génériques importés et dont le dosage serait donc douteux. "Un changement qui impliquerait même, a-t-il indiqué, de nouveaux essais de bioéquivalence."Enfin, le Pr Mansouri a, néanmoins, tiré la sonnette d'alarme sur l'introduction sur le marché national de molécules non contrôlées et non enregistrées, et ce, à cause, dit-il, "des avis d'appel d'offres lancés par la Pharmacie centrale des hôpitaux qui obéissent à la logique du moins coûteux. D'où l'urgence d'opter pour des produits déjà connus".K. Tighilt


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