Algérie

« Les médicaments et les vaccins sont disponibles »



« Les médicaments et les vaccins sont disponibles »
Le SIMEM se veut un lieu de rencontre des professionnels de la santé, algériens et étrangers, appelés à nouer des partenariats. Lors de sa prise de parole et après avoir fait une rétrospective de son secteur qui, selon lui, « allait péricliter n'étaient les nombreuses mesures prises, tout au long de six mois, pour le redresser », Boudiaf a annoncé que le pays a un besoin pressant de réaliser 18.400 lits dans les années à venir. « C'est le tiers de ce qui a été réalisé de 1962 à 2010 », a-t-il noté. Sur sa lancée, il annoncera la réalisation prochaine de 9 CHU et un dixième spécialisé à Sidi Bel-Abbès. Et pour la première fois, le pays a pensé à un CHU pour enfants qui sera réalisé à Alger. Le ministre a, également, fait part de la mise en forme de la carte sanitaire qui aboutira au découpage du pays en 9 pôles de santé dans les principales villes. Evoquant les pénuries de médicaments et de vaccins, il dira que depuis 5 mois, il n'existe plus de pénuries : « s'il ya manque, ce ne sera qu'un problème de gestion et non de disponibilité ». Boudiaf a, également, fait part d'une forte demande de la part du privé qui veut réaliser des hôpitaux : « Nous n'avons rien contre, soulignera-t-il, pour peu que les investisseurs respectent les normes internationales en matière de tenue de plateaux médicaux ». Parlant du jumelage des CHU du nord avec ceux du sud, le ministre a fait part de sa satisfaction : « désormais, c'est le plateau qui va vers le malade et non l'inverse ». Boudiaf a également évoqué la tenue, le 3 et 4 mai, des assises régionales des professionnels de la santé qui « doivent préparer les assises nationales qui devront aboutir à réviser la loi 85/05 de la santé qui s'est révélée obsolète ». Sur sa contribution à « l'amélioration » de son secteur, le ministre a affirmé : « à notre arrivée, nous avons trouvé un secteur malade qui traversait une très mauvaise période. Après l'audit de circonstance, nos avons abouti à deux principales conclusions. Tous les problèmes relevaient, non pas des manques de moyens, matériels et humains, mais d'une mauvaise organisation et d'une gestion chaotique ». Toutefois, il a tracé une feuille de route sur six mois, nécessaire au réapprentissage pédagogique, « pour redresser les choses ».




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