Algérie

Les médias se planquent dans les écrans bleus



Nous vivons dans une ère où l'ignorance se doit de laisser place à la connaissance, l'individu est conscient de ce qui se passe dans les quatre coins du monde. Un seul responsable, un seul bienfaiteur : les médias.Les médias ou encore le journalisme, un métier ancien, souvent critiqué mais apprécié. Un métier qui n'a pas vu le jour hier, et qui ne cesse d'évoluer avec l'émergence de l'ère digitale, créant ainsi de nouveaux emplois, de nouvelles opportunités aux esprits curieux et aux amoureux de la plume.
Les réseaux sociaux, les applications mobiles facilitent aujourd'hui l'accès à l'information, toutefois les opinions divergent quant à cette nouvelle technologie. Ce changement va-t-il éradiquer les anciennes méthodes de partage de l'information, où était-ce seulement un moyen de renforcer l'accès au monde réel ' Ce sont ces questions que nous nous posons. Le journal quotidien traditionnel va-t-il disparaître laissant place à des écrans bleus ' Cesserons-nous de regarder le journal télévisé de 20H entouré de notre famille '
Les réponses à ces nombreuses questions ne tarderont pas à venir, en attendant profitons de chaque occasion, chaque moyen d'utiliser ce que les médias nous communiquent afin d'agrandir notre patrimoine de connaissances, et de nous construire une opinion du monde qui nous entoure. Cela, bien évidemment, en ayant la certitude que ce qui est partagé est réel et non faux, car comme nous le savons tous, certains profitent d'utiliser l'information à de mauvaises fins.
Qui dit ère numérique dit jeunesse dynamique. Pour cette édition spéciale, un jeune homme ayant fait des études en interprétariat, devenu aujourd'hui influenceur grâce à ses ambitions et objectifs atteints, un jeune journaliste moderne ayant une vision du monde bien particulière, Moncef AIT-KACI a partagé avec nous son expérience dans le monde du journalisme.
« Avant toute chose, je pense qu'il faudrait justement enlever cette idée reçue, qu'un journaliste doit faire des études en journalisme. J'ai une licence en interprétariat et traduction, j'ai seulement eu l'opportunité de passer un concours à la radio chaine 3, j'ai été retenue parmi les finalistes, par la suite on m'a proposé tout simplement de faire de l'animation de permanence. C'était difficile pour moi d'envisager cela car je n'avais que 19 ans mais je m'étais lancé dans la gueule du loup parce que j'avais constaté que les responsables de la radio m'avaient fait confiance donc il fallait à tout prix que je les satisfasse à mon tour. J'ai beaucoup appris avec des journalistes de l'ancien école. Ensuite j'ai été contacté par Ennahar puis par Echourouk où j'y travaille depuis 4 ans.
Je pense que la digitalisation du journalisme est un concept très intéressant à condition de savoir l'utiliser à bonne escient car aujourd'hui il existe des individus qui exploitent les mentalités les plus faibles pour essayer de les endoctriner avec des vidéos, images, informations... La digitalisation a apporté beaucoup d'aspects positifs et négatifs, négatifs parce qu'elle contribue à la régression du journalisme, ce qu'on appelle communément les fake news.
Moi personnellement, j'apprends au quotidien à utiliser cette digitalisation à bonne escient pour en faire bon usage tout en maintenant la télévision, parce qu'à mon avis elle ne sera jamais indémodable et aura toujours sa place. »
Mellyssia LAZIB
(Partenariat Réd-DIG-"Liberté" (#RDL)/Alumni (HEC))


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