Algérie

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Le gouvernement, issu du remaniement de septembre 2013, a de nouveau subi des modifications, attendues après la réélection du président Bouteflika le 17 avril et la reconduction d'Abdelmalek Sellal au poste de Premier ministre. après que hier, dans l'après-midi, la composition du nouveau gouvernement a circulé sur les sites électroniques et les chaînes de télévision privées, avant que l'information officielle ne soit donnée par les services de la Présidence.Aucun changement n'est intervenu au niveau des ministères de souveraineté, à savoir l'Intérieur et les Collectivités locales, la Défense nationale, les Affaires étrangères et la Justice qui gardent leurs titulaires : Tayeb Belaïz, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), Ramtane Lamamra ministre des Affaires étrangères et Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux. Par contre, plusieurs ministres (Karim Djoudi, Bouabdallah Ghlamallah, Mohamed Cherif Abbes, Farouk Chiali, Abdelatif Baba Ahmed, Khalida Toumi, Souad Bendjaballah, Mustapha Benbada, Mahmoud Khedri, Mohamed Benmeradi, Mohamed Amine Hadj Saïd), quittent le gouvernement. Le remaniement a connu aussi la promotion de deux walis au rang de ministre : Nouria Yamine Zerhouni, au poste de ministre du Tourisme et de l'Artisanat et Abdallah Kadhi, aux Travaux publics. Plusieurs ministres ont conservé leurs postes : Youcef Yousfi ministre de l'Energie sans le département des Mines qui est maintenant placé dans le ministère de l'Industrie confié à Abdesselam Bouchouareb qui a déjà eu à s'occuper de l'industrie par le passé dans le gouvernement. Il n'y a donc plus de ministère du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement dont le titulaire, Amara Benyounes, devient ministre du Commerce. Abdelwahab Nouri, demeure ministre de l'Agriculture et du Développement rural ; Mohamed El Ghazi, qui était ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme du service public (ce portefeuille disparaît dans la nouvelle nomenclature), est ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale ; Hocine Necib, reste à son poste de ministre des Ressources en eau et Amar Ghoul, à celui des Transports, ainsi que Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Dalila Boudjemaa, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources en halieutiques, Zohra Derdouri, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Nouredine Bedoui, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Abdelmadjid Bouguerra, Mohamed Mebarki, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, ainsi que Ahmed Noui, qui reste à son poste de ministre sécrétaire général du gouvernement. Quant à Mohamed Tahmi, il est ministre des Sports, le ministère de la Jeunesse étant confié à Abdelkader Khomri. Pour sa part, Mohamed Djellab a été promu comme ministre des Finances et remplacé au poste de ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget par Hadji Baba'ami. De nouvelles personnalités entrent au gouvernement : Hamid Grine comme ministre de la Communication à la place d'Abdelkader Messahel qui retourne à son poste comme secrétaire d'Etat chargé des Affaires africaines ; Nouria Benghabrit, ministre de l'Education nationale, Nadia Labidi, ministre de la Culture, Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale de la Famille et de la Condition de la femme, le député Khelil Mahi, ministre des Relations avec le Parlement, Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses, Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine et Aïcha Taghabou, ministre déléguée chargée de l'Artisanat. Tout indique qu'il s'agit de l'entrée en force de compétences et des femmes (elles sont sept) au lieu des représentants de partis politiques et encore moins ceux de l'opposition qui ont décliné l'offre de faire partie du gouvernement.




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