Algérie

Les médecins spécialistes se mettent en grève Pagaille en perspective dans les hôpitaux


Les médecins spécialistes se mettent en grève                                    Pagaille en perspective dans les hôpitaux
A l'appel du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), les médecins spécialistes observeront une grève illimitée à partir d'aujourd'hui. La décision a été prise, le 16 octobre dernier, à l'issue du conseil national dudit syndicat, après avoir fait «une évaluation négative» sur la mise en application de l'accord conclu le 20 mai dernier avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui «n'a pas respecté ses engagements», selon le président du SNPSSP, Mohamed Yousfi. Ce dernier, tout en qualifiant de «fuite en avant» l'attitude des autorités concernées, a réaffirmé la mobilisation des médecins spécialistes d'aller jusqu'au bout de leurs revendications, qui s'articulent, globalement, autour de la révision du statut particulier et du régime indemnitaire, des questions liées au salaire et au logement, le service civil et autres doléances. Selon le syndicat gréviste, rien de concret n'a été décidé depuis le gel de la grève en mai dernier, en dépit des accords signés avec le département de Djamel Ould Abbès, sous l'impulsion du Premier ministère. D'où le recours, d'ailleurs, à ce débrayage qui se veut l'expression d'un marasme, mais aussi et surtout une détermination d'aboutir à la satisfaction totale des doléances des médecins spécialistes, à défaut de quoi les hôpitaux seront paralysés. De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a estimé que la grève des spécialistes est «injustifiée», du moment où leurs revendications ont été prises en compte et satisfaites par la tutelle. Djamel Ould Abbès a même avancé les montants alloués au paiement des augmentations salariales et autres primes y afférentes, en guise de respect aux engagements pris auprès des travailleurs de ce secteur. La position des uns et des autres s'apparente à un dialogue de sourds entre le syndicat et la tutelle, faisant de la santé le secteur le plus affecté par les mouvements de grève avec celui de l'Education nationale. Une spirale infernale qui vient s'ajouter à la pénurie de médicaments et le calvaire des malades dans les établissements hospitaliers. Donc, la grève des médecins spécialistes qui augure d'une paralysie dans les hôpitaux ne fera qu'envenimer une situation déjà assez médiocre, au grand dam des patients algériens coincés entre l'absence d'une prise en charge efficiente de la part des pouvoirs publics et les grèves cycliques des travailleurs du secteur. Par ailleurs, si le département de Djamel Ould Abbès prétend être à l'écoute des revendications des professionnels du secteur, les syndicats, eux, disent toute autre chose en déplorant la rupture du dialogue.
A l'appel du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), les médecins spécialistes observeront une grève illimitée à partir d'aujourd'hui. La décision a été prise, le 16 octobre dernier, à l'issue du conseil national dudit syndicat, après avoir fait «une évaluation négative» sur la mise en application de l'accord conclu le 20 mai dernier avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui «n'a pas respecté ses engagements», selon le président du SNPSSP, Mohamed Yousfi. Ce dernier, tout en qualifiant de «fuite en avant» l'attitude des autorités concernées, a réaffirmé la mobilisation des médecins spécialistes d'aller jusqu'au bout de leurs revendications, qui s'articulent, globalement, autour de la révision du statut particulier et du régime indemnitaire, des questions liées au salaire et au logement, le service civil et autres doléances. Selon le syndicat gréviste, rien de concret n'a été décidé depuis le gel de la grève en mai dernier, en dépit des accords signés avec le département de Djamel Ould Abbès, sous l'impulsion du Premier ministère. D'où le recours, d'ailleurs, à ce débrayage qui se veut l'expression d'un marasme, mais aussi et surtout une détermination d'aboutir à la satisfaction totale des doléances des médecins spécialistes, à défaut de quoi les hôpitaux seront paralysés. De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a estimé que la grève des spécialistes est «injustifiée», du moment où leurs revendications ont été prises en compte et satisfaites par la tutelle. Djamel Ould Abbès a même avancé les montants alloués au paiement des augmentations salariales et autres primes y afférentes, en guise de respect aux engagements pris auprès des travailleurs de ce secteur. La position des uns et des autres s'apparente à un dialogue de sourds entre le syndicat et la tutelle, faisant de la santé le secteur le plus affecté par les mouvements de grève avec celui de l'Education nationale. Une spirale infernale qui vient s'ajouter à la pénurie de médicaments et le calvaire des malades dans les établissements hospitaliers. Donc, la grève des médecins spécialistes qui augure d'une paralysie dans les hôpitaux ne fera qu'envenimer une situation déjà assez médiocre, au grand dam des patients algériens coincés entre l'absence d'une prise en charge efficiente de la part des pouvoirs publics et les grèves cycliques des travailleurs du secteur. Par ailleurs, si le département de Djamel Ould Abbès prétend être à l'écoute des revendications des professionnels du secteur, les syndicats, eux, disent toute autre chose en déplorant la rupture du dialogue.
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