Algérie

Les médecins résidents persistent et signent



Les examens du DEMS de la spécialité de chirurgie orthopédique et traumatologique, qui devaientse dérouler hier, ont ététotalement boycottés, selon leCollectif autonome des médecins résidents algériens (Camra).Les examens du DEMS de la spécialité de chirurgie orthopédique et traumatologique, qui devaientse dérouler hier, ont ététotalement boycottés, selon leCollectif autonome des médecins résidents algériens (Camra).
Le boycott a été "total et s'est déroulé dans le calme, sans arrestation et sans pression de la part de l'administration", a déclaré le Dr Hamza Boutaleb,porte-parole du Camra. L'examen concernait 120 candidats, tousse sont présentés à la faculté sans entrerdans les salles d'examen.
Plusieurs résidentsnon-concernés par l'examen étaientsur place pour soutenir leurs collèguesboycotteurs et ont pu entrer dans la faculté sans être inquiétés par la police, contrairementà ce qui s'est passé lors de l'examen précédent. Le 19 mars, l'épreuve d'ORL avait égalementété boycottée mais dans une atmosphèrebien plus tendue. Les résidentsvenus à la faculté de médecine de Ziania pour soutenir, dans leur boycott, leurs collègues concernés par l'examen ont été appréhendés et malmenés par les policiers. Certains médecins ont été gravement blesséssuite à des agressions physiques et descas d'attouchements sexuels de la part depoliciers sur des résidents et résidentesdénoncés par le Camra.
Cette deuxième session des examens du DEMS connaîtra très probablement le même sort que la session ordinaire de janvieret février qui a été complètement boycottée par les résidents, le Camra ayant réaffirmé la v lonté des résidents de ne participer aux examens qu'une fois leursrevendications satisfaites.Avec la poursuite du boycott des examens du DEMS, la perspective de l'année blanche se précise de plus en plus, ce qui risque de plonger les CHU algériens dans une situation de grande crise.
Les résidents s'indignent des propos d'un député du Sud
Les propos tenus par Babali Mohamed, député RND de la wilaya de Tamanrasset, lors de son intervention à l'APN, le jeudi22 mars, suscitent l'indignation des médecinsrésidents. "Une lettre adressée aux grévistes : vousavez étudié avec notre argent, celui dupétrole qui vient de Hassi-Messaoud, Hassi-Rmel et Aïn- Salah, vous nous devez deux ans (de service) à Tamanrasset, qu'il soit civil ou militaire", a notamment déclaré le député. Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) qui structure lemouvement de protestation des résidents depuis quatre mois a réagi à travers son porte-parole, le Dr Hamza Boutaleb. "Les propos tenus par ce député sont dangereuxet séditieux, ils démontrent qu'il n'est pas compétent pour faire de la politique.
Il apubliquement fait une déclaration qui tend à semer la division entre le nord et le sud du pays alors qu'il n'y a qu'un seul Etat, un seul peuple et une seule économie", affirme-t-il à TSA. Le Dr Boutaleb a également invité ledéputé à "reconnaître son échec et à présenter sa démission" car il a montré "qu'il est incapable de représenter convenablement le peuple "."Nous attendons des autorités qu'elles prennent les mesures à même de lutter contre ces idées et ces gens qui sèment la discorde entre les populations", a ajouté leporte-parole du Camra. Les propos du député RND ont été largementcommentés sur les réseaux sociaux.Sur les pages et groupes Facebook animés par des médecins, les réponses sont surtout teintés d'humour et d'ironie.
Ainsi, plusieurs médecins n'ont pas ratél'occasion pour rappeler au député l'état catastrophique dans lequel se trouvent les établissements sanitaires des wilayas du Grand-Sud. Sur une page consacrée aux médecins et à la médecine en Algérie et qui est suivie par plus de 600.000 personnes, on rappelle, images à l'appui, la situation degrande dégradation des logements de fonction de l'hôpital d'El-Bourma, ville située à 400 kilomètres de Ouargla. La page a publié des photos de ces logementsde fonction accompagnées du commentaire :"Les médecins sont ceux qui réclament les droits des malades dans le Sud, pour qu'ils aient des hôpitaux convenables et pour que vous ne fournissiez pas des semblants de logements aux médecins alors que toi (député) tu dépenses 40 millions de centimes par mois à Alger sur le dos des pauvres".
Le boycott a été "total et s'est déroulé dans le calme, sans arrestation et sans pression de la part de l'administration", a déclaré le Dr Hamza Boutaleb,porte-parole du Camra. L'examen concernait 120 candidats, tousse sont présentés à la faculté sans entrerdans les salles d'examen.
Plusieurs résidentsnon-concernés par l'examen étaientsur place pour soutenir leurs collèguesboycotteurs et ont pu entrer dans la faculté sans être inquiétés par la police, contrairementà ce qui s'est passé lors de l'examen précédent. Le 19 mars, l'épreuve d'ORL avait égalementété boycottée mais dans une atmosphèrebien plus tendue. Les résidentsvenus à la faculté de médecine de Ziania pour soutenir, dans leur boycott, leurs collègues concernés par l'examen ont été appréhendés et malmenés par les policiers. Certains médecins ont été gravement blesséssuite à des agressions physiques et descas d'attouchements sexuels de la part depoliciers sur des résidents et résidentesdénoncés par le Camra.
Cette deuxième session des examens du DEMS connaîtra très probablement le même sort que la session ordinaire de janvieret février qui a été complètement boycottée par les résidents, le Camra ayant réaffirmé la v lonté des résidents de ne participer aux examens qu'une fois leursrevendications satisfaites.Avec la poursuite du boycott des examens du DEMS, la perspective de l'année blanche se précise de plus en plus, ce qui risque de plonger les CHU algériens dans une situation de grande crise.
Les résidents s'indignent des propos d'un député du Sud
Les propos tenus par Babali Mohamed, député RND de la wilaya de Tamanrasset, lors de son intervention à l'APN, le jeudi22 mars, suscitent l'indignation des médecinsrésidents. "Une lettre adressée aux grévistes : vousavez étudié avec notre argent, celui dupétrole qui vient de Hassi-Messaoud, Hassi-Rmel et Aïn- Salah, vous nous devez deux ans (de service) à Tamanrasset, qu'il soit civil ou militaire", a notamment déclaré le député. Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) qui structure lemouvement de protestation des résidents depuis quatre mois a réagi à travers son porte-parole, le Dr Hamza Boutaleb. "Les propos tenus par ce député sont dangereuxet séditieux, ils démontrent qu'il n'est pas compétent pour faire de la politique.
Il apubliquement fait une déclaration qui tend à semer la division entre le nord et le sud du pays alors qu'il n'y a qu'un seul Etat, un seul peuple et une seule économie", affirme-t-il à TSA. Le Dr Boutaleb a également invité ledéputé à "reconnaître son échec et à présenter sa démission" car il a montré "qu'il est incapable de représenter convenablement le peuple "."Nous attendons des autorités qu'elles prennent les mesures à même de lutter contre ces idées et ces gens qui sèment la discorde entre les populations", a ajouté leporte-parole du Camra. Les propos du député RND ont été largementcommentés sur les réseaux sociaux.Sur les pages et groupes Facebook animés par des médecins, les réponses sont surtout teintés d'humour et d'ironie.
Ainsi, plusieurs médecins n'ont pas ratél'occasion pour rappeler au député l'état catastrophique dans lequel se trouvent les établissements sanitaires des wilayas du Grand-Sud. Sur une page consacrée aux médecins et à la médecine en Algérie et qui est suivie par plus de 600.000 personnes, on rappelle, images à l'appui, la situation degrande dégradation des logements de fonction de l'hôpital d'El-Bourma, ville située à 400 kilomètres de Ouargla. La page a publié des photos de ces logementsde fonction accompagnées du commentaire :"Les médecins sont ceux qui réclament les droits des malades dans le Sud, pour qu'ils aient des hôpitaux convenables et pour que vous ne fournissiez pas des semblants de logements aux médecins alors que toi (député) tu dépenses 40 millions de centimes par mois à Alger sur le dos des pauvres".


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