«La suppression du caractère obligatoire du service civil permettra à garantir et assurer les bonnes conditions pour l'exercice de nos fonctions convenablement», a indiqué, un représentant des médecins résidents.Lors d'une conférence de presse animée, hier, au siège de la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, le représentant a expliqué que «ne demandons pas la suppression du service civil, mais la levée de son caractère obligatoire». A rappeler que le débrayage des médecins résidents a été entamé depuis quatre mois. Le premier à quelques dizaines de mètres de l'Assemblée populaire nationale et le deuxième au niveau du CHU Mustapha-Pacha, et le dernier, celui qui s'est tenu, la semaine passée, à la placette de la grande poste. Ce dernier a été encadré par un dispositif sécuritaire. Les revendications des médecins résidents portent essentiellement sur l'abrogation du caractère obligatoire du service civil et son remplacement par un autre système de couverture sanitaire pour l'intérêt du patient et l'épanouissement socio-professionnel du médecin spécialiste, le droit à la dispense du service militaire, le droit à une formation de qualité pour le médecin résident, la révision du statut général du résident, le droit aux ?uvres sociales, ainsi que le droit à l'agrément d'installation à titre privée de spécialistes en biologie clinique. Des parlementaires, présents au rassemblement ont apporté leur soutien aux médecins résidents, en prônant le dialogue entre les différentes parties afin d'aboutir à une solution à cette grève déclarée «illégale» par la justice. wCe rassemblement intervient en parallèle au dialogue prôné par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière avec les représentants des médecins résidents. La décision du premier ministère, le département de la santé a réduit le nombre des spécialités concernées par le service civil. La plateforme des revendications comprend 24 préoccupations dont plusieurs ont été acceptées y compris le regroupement familial pour les couples de médecins résidents, l'accès aux ?uvres sociales, le droit de bénéficier d'une journée pédagogique, l'association d'un représentant du corps à la commission chargée de leur affectation dans les régions et d'un autre représentant, selon la spécialité, aux commissions nationales d'experts». Le nombre a été réduit de 38 à 20. Le coordinateur de la commission sectorielle en charge du dossier des médecins résidants, Saleh Eddine Dib avait affirmé la semaine passé lors d'une réunion de la commission avec les représentants des médecins résidents, que cette dernière a examiné toutes les revendications soulevées par les médecins résidents en grève depuis plusieurs semaines. Il avait appelé, dans ce sens, les médecins résidents à mettre fin à leur mouvement et à faire prévaloir le dialogue et la négociation en vue de parvenir à des solutions consensuelles, satisfaisantes pour toutes les parties. Le débrayage enclenché par quelque 15 000 médecins résidents de différentes spécialités, a provoqué une grande perturbation dans plusieurs établissements hospitaliers, allant jusqu'à la paralysie dans certaines spécialités, à l'instar de la chirurgie, où des interventions chirurgicales ont été reportées, et parfois annulées. Il est à noter, qu'en parallèle, trois marches ont été organisées, hier à Blida, Sétif et Oran.
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Posté Le : 22/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Soumia L
Source : www.lnr-dz.com