Algérie

Les médecins résidents bravent l'interdit



Les médecins résidents grévistes ont pris de court les forces de sécurité hier en organisant un rassemblement au niveau de la Grande Poste à Alger. Ils étaient des centaines à occuper les lieux, scandant leurs slogans habituels "Quelle honte, une tutelle sans décision".Les médecins résidents grévistes ont pris de court les forces de sécurité hier en organisant un rassemblement au niveau de la Grande Poste à Alger. Ils étaient des centaines à occuper les lieux, scandant leurs slogans habituels "Quelle honte, une tutelle sans décision".
Très tôt le matin, la police était mobilisée au niveau de l'hôpital Mustapha. À l'entrée les agents de l'ordre demandaient aux gens la raison de leurs visites, ils laissaient passer certains et demandaient à d'autres, qui leur semblaient suspectes, leurs pièces d'identités.
À l'intérieur de l'hôpital, rien ne présageait qu'une manifestation se préparait. Des médecins résidents en service confient que le lieu du rassemblement n'a pas encore été communiqué par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA).A la Grande Poste, les policiers bloquaient les bouches de métro ne laissant pas les citoyens entrer sans donner la moindre explication. Perplexes, les citoyens revenaient d'où ils venaient pensant que le métro était en panne. Vers 10 heures, la foule commence à seformer au niveau de la Grande Poste et aussitôt la police intervient et encercle les médecins résidents.
Le lieu du sit-in est donc la Grande Poste. Les médecins résidents grévistes, pancartes en mains, scandaient fort : "Nous n'avons pas peur". Les agents de l'ordre n'hésitaient pas à les repousser avec leurs boucliers pour les empêcher d'avancer. Les policiers civils, en nombre sur les lieux saisissaient les téléphones et autres appareils des gens qui tentaient de prendre des photos.
Aux aguets les agents de l'ordre n'hésitent pas à user de la force pourcontenir la foule. Déterminés à marcher les médecins résidents, dont les rangs grossissaient avec 'arrivée d'autres médecins qui ont réussi àbriser le "blocus", ont été repoussés à plusieurs eprises, avant de réussir à rejoindre la rue Larbi Ben Mhidi, et entamer une marche jusqu'à l'APN. Rejoints au fur et à mesure par d'autres confrères ces derniers ont été une fois encore encerclés au niveau de l'APN. Cette marche annoncée il y a quelques jours par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA), affirme que le mouvement de protestation des résidents entamé en novembre dernier ne s'essouffle pas.
C'est aussi une démonstration de force après l'échec des négociations avec la commission intersectorielle. Plus de trois mois se sont écoulés depuis le début de ce mouvement de grève sans qu'il y ait une avancée notable pour le dénouement de ce problème. Comme mesure d'intimidation pour les obliger à reprendre le travail, la tutelle a procédé à des ponctions das les salaires des grévistes. An moment où nous mettons sous presse, les médecins résidents sont toujours au niveau de la Grande Poste et l'Assemblée populaire nationale.
Selon Boubezari NaÄmane, médecin résidant au CHU de Bab El Oued, des délégués du bureau national du Camra ont été convoquéS à l'Assemblée populaire nationale pour des négociat ons. Il sont reçus par le président de l'APN, Said Bouhadja
Très tôt le matin, la police était mobilisée au niveau de l'hôpital Mustapha. À l'entrée les agents de l'ordre demandaient aux gens la raison de leurs visites, ils laissaient passer certains et demandaient à d'autres, qui leur semblaient suspectes, leurs pièces d'identités.
À l'intérieur de l'hôpital, rien ne présageait qu'une manifestation se préparait. Des médecins résidents en service confient que le lieu du rassemblement n'a pas encore été communiqué par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA).A la Grande Poste, les policiers bloquaient les bouches de métro ne laissant pas les citoyens entrer sans donner la moindre explication. Perplexes, les citoyens revenaient d'où ils venaient pensant que le métro était en panne. Vers 10 heures, la foule commence à seformer au niveau de la Grande Poste et aussitôt la police intervient et encercle les médecins résidents.
Le lieu du sit-in est donc la Grande Poste. Les médecins résidents grévistes, pancartes en mains, scandaient fort : "Nous n'avons pas peur". Les agents de l'ordre n'hésitaient pas à les repousser avec leurs boucliers pour les empêcher d'avancer. Les policiers civils, en nombre sur les lieux saisissaient les téléphones et autres appareils des gens qui tentaient de prendre des photos.
Aux aguets les agents de l'ordre n'hésitent pas à user de la force pourcontenir la foule. Déterminés à marcher les médecins résidents, dont les rangs grossissaient avec 'arrivée d'autres médecins qui ont réussi àbriser le "blocus", ont été repoussés à plusieurs eprises, avant de réussir à rejoindre la rue Larbi Ben Mhidi, et entamer une marche jusqu'à l'APN. Rejoints au fur et à mesure par d'autres confrères ces derniers ont été une fois encore encerclés au niveau de l'APN. Cette marche annoncée il y a quelques jours par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA), affirme que le mouvement de protestation des résidents entamé en novembre dernier ne s'essouffle pas.
C'est aussi une démonstration de force après l'échec des négociations avec la commission intersectorielle. Plus de trois mois se sont écoulés depuis le début de ce mouvement de grève sans qu'il y ait une avancée notable pour le dénouement de ce problème. Comme mesure d'intimidation pour les obliger à reprendre le travail, la tutelle a procédé à des ponctions das les salaires des grévistes. An moment où nous mettons sous presse, les médecins résidents sont toujours au niveau de la Grande Poste et l'Assemblée populaire nationale.
Selon Boubezari NaÄmane, médecin résidant au CHU de Bab El Oued, des délégués du bureau national du Camra ont été convoquéS à l'Assemblée populaire nationale pour des négociat ons. Il sont reçus par le président de l'APN, Said Bouhadja


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