Algérie

Les médecins passent outre la décision de dissolution de la SOR de Tlemcen issue du scrutin d’octobre


Un nouveau bureau de déontologie médicale élu à Sidi Bel-Abbès La section ordinale régionale (SOR) des médecins, regroupant les wilayas de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Aïn Témouchent et Saïda, vient de procéder à l’élection du président et des membres du conseil régional de déontologie médicale. Présidé par le professeur Slami Mohamed, le nouveau bureau se compose de six membres ainsi que d’un représentant élu au Conseil, en la personne du Docteur Amara Bekhaled. Le scrutin, qui s’est déroulé à Sidi Bel-Abbès en présence d’un huissier de justice, semble avoir pris de court le président de la section ordinale nationale de l’Ordre des médecins, en l’occurrence le docteur Bekkat-Berkani Mohamed, qui a remis en cause la légitimité de la précédente section ordinale régionale de Tlemcen, issue de la consultation d’octobre 2008, et mis en garde son président «contre une tentative d’installation d’une éventuelle composante de la SOR dissoute». En organisant de nouvelles élections, cette fois-ci à Sidi Bel-Abbès, à cause de la fermeture du siège de Tlemcen, Le professeur Slami Mohamed et les praticiens qui le soutiennent dans les quatre wilayas précitées sont persuadés d’avoir agi en toute légalité, se référant pour cela à l’article 93 du règlement intérieur spécifiant clairement que la dissolution d’une section ordinale régionale ne peut être prononcée que lorsqu’il est établi qu’elle était dans «l’impossibilité de fonctionner» durant l’exercice de son mandat. «Or, font-ils observer à ce sujet, la SOR de Tlemcen a exercé normalement ses activités en tenant pas moins de vingt-deux réunions ordinaires en moins de deux ans… Ce qui est, au contraire, loin d’être le cas pour la SON qui, elle, n’a tenu que trois réunions au lieu des huit prévues normalement durant la même période.» Dans une lettre adressée au président de la section ordinale nationale, le professeur Slami estime que la décision prise à Sidi Bel-Abbès, par une majorité écrasante de médecins venus des quatre wilayas, pour élire, en toute démocratie et transparence, leurs représentants régionaux, ne souffre d’aucune contestation en ce sens qu’«elle est la solution la mieux indiquée pour faire sortir le corps médical de cette situation de crise». A. Abbad
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