Algérie

Les médecins grévistes brandissent les drapeaux



Des dizaines de médecins résidents ont tenu hier un sit-in "aux couleurs nationales" à l'hôpital Mustapha-Pacha à Alger en réponse aux propos du Premier ministre Ahmed Ouyahia qui a utilisé le terme "anarchie" pour qualifier leur mouvement de grève.Des dizaines de médecins résidents ont tenu hier un sit-in "aux couleurs nationales" à l'hôpital Mustapha-Pacha à Alger en réponse aux propos du Premier ministre Ahmed Ouyahia qui a utilisé le terme "anarchie" pour qualifier leur mouvement de grève.
Sous une pluie fine en cette journée nationale du Chahid, les résidentsen médecine ont brandi des drapeaux lors d'un rassemblement en réponse à l'appel du Camra(Collectif autonome des médecinsrésidents algériens) lancéla veille. "Nous aimons le drapeau.Nous aimons le pays. Nous sommes ici pour demander nosdroits.
Celui qui a dit que nous n'aimons pas notre pays, sement à lui-même", a lancé un médecin résident au CHU Mustapha qui a pris la parole,en réponse aux accusations d'Ahmed Ouyahia. "Qu'il se pose la question : quand il tombe malade, il se soigne où '", a ajouté le médecin.Le Premier ministre, sous sacasquette de secrétaire général du RND, a jeté vendredi del'huile sur le feu des mouvementsde grève des enseignantset des médecins résidents.
Qualifiant les premiers de "pirates" et les seconds d'"étudiants" qui deviendront des médecins spécialistes "grâce aux études que leur offrel'Etat", Ouyahia a appelé les praticiens des deux secteurs à "arrêter le train de l'anarchie". Pour un médecin résident auCPMC d'Alger qui a requis l'anonymat, présent au rassemblement, l'accusation d'Ouyahia n'a pas de sens. "Il est aujourd'hui plus facile pour nous de partir exercer la médecineen France ou en Angleterre. Il n'y a plus d'équivalence à faire. Mais nous choisissons de rester ici car nous voulons améliorer les choses", a-t-il affirmé. Les résidents ont conclu leur rassemblement en chantant national.
Les négociations des représentants des médecins résidents avec le comité intersectoriel se sont arrêtées et l'issue du mouvement des médecins résidents n'est pas claire. Le Camra a cependant annoncé samedi deux autres rassemblements prévus pour lundi 19 et mardi 10 février au CHU Mustapha, en compagnie des internes enmédecine. Le collectif a également indiqué avoir pris contact avec la Ligue algérienne des droits de l'Homme, "pour dénoncer lesrécents dépassements de lapolice et des administrateurs".
Sous une pluie fine en cette journée nationale du Chahid, les résidentsen médecine ont brandi des drapeaux lors d'un rassemblement en réponse à l'appel du Camra(Collectif autonome des médecinsrésidents algériens) lancéla veille. "Nous aimons le drapeau.Nous aimons le pays. Nous sommes ici pour demander nosdroits.
Celui qui a dit que nous n'aimons pas notre pays, sement à lui-même", a lancé un médecin résident au CHU Mustapha qui a pris la parole,en réponse aux accusations d'Ahmed Ouyahia. "Qu'il se pose la question : quand il tombe malade, il se soigne où '", a ajouté le médecin.Le Premier ministre, sous sacasquette de secrétaire général du RND, a jeté vendredi del'huile sur le feu des mouvementsde grève des enseignantset des médecins résidents.
Qualifiant les premiers de "pirates" et les seconds d'"étudiants" qui deviendront des médecins spécialistes "grâce aux études que leur offrel'Etat", Ouyahia a appelé les praticiens des deux secteurs à "arrêter le train de l'anarchie". Pour un médecin résident auCPMC d'Alger qui a requis l'anonymat, présent au rassemblement, l'accusation d'Ouyahia n'a pas de sens. "Il est aujourd'hui plus facile pour nous de partir exercer la médecineen France ou en Angleterre. Il n'y a plus d'équivalence à faire. Mais nous choisissons de rester ici car nous voulons améliorer les choses", a-t-il affirmé. Les résidents ont conclu leur rassemblement en chantant national.
Les négociations des représentants des médecins résidents avec le comité intersectoriel se sont arrêtées et l'issue du mouvement des médecins résidents n'est pas claire. Le Camra a cependant annoncé samedi deux autres rassemblements prévus pour lundi 19 et mardi 10 février au CHU Mustapha, en compagnie des internes enmédecine. Le collectif a également indiqué avoir pris contact avec la Ligue algérienne des droits de l'Homme, "pour dénoncer lesrécents dépassements de lapolice et des administrateurs".


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