Algérie

Les médecins avertissent contre le relâchement des citoyens



Depuis plus d'une semaine, la situation sanitaire liée à la Covid-19 est devenue moins inquiétante à Sidi Bel-Abbès, en raison de la baisse significative du nombre des cas de contamination par le coronavirus.La pression qui pesait sur les services de l'EPH Dahmani-Slimane et du CHU Abdelkader-Hassani dédiés à la Covid a ainsi chuté. Ces établissements avaient affiché complet pendant la période de pic de la troisième vague, l'été dernier.
Le CHU, qui compte 130 lits pour la prise en charge des patients Covid-19, est pratiquement vide. Interrogé par Liberté, Dr Khaled Harmel, médecin coordinateur à l'EPSP de Sidi Bel-Abbès et superviseur de l'opération de vaccination anti-Covid-19, a déclaré que l'incidence épidémiologique est en baisse, "mais il faut que les gens fassent très attention, car cette accalmie ne veut pas dire que le virus est vaincu, et on demeure toujours sous la menace d'une quatrième vague".
Outre le relâchement constaté chez la majorité des citoyens, c'est la réticence à se faire vacciner que le médecin coordinateur de l'EPSP regrette.
"Les gens ne veulent pas se faire vacciner et pourtant on a tous les types de vaccins qui sont dans le monde et en quantité suffisante", a-t-il déploré, affirmant que seulement un peu plus d'un tiers des citoyens sur une population cible de 150 000 habitants a été vacciné à Sidi Bel-Abbès ville.

A. BOUSMAHA


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